Abou Rizk : le gouvernement a enfin admis qu'il y avait crise

Commentant la déclaration du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, faite mardi soir à sa sortie du Palais présidentiel, et selon laquelle le pouvoir envisage de recourir à de «nouvelles orientations économiques», dont la base consistera essentiellement dans la promotion des investissements, le président de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Elias Abou-Rizk, a estimé hier que «le gouvernement a fini par reconnaître l’existence d’une réelle crise économique profonde».
Toutefois, s’est ensuite interrogé M. Abou-Rizk, devant l’affirmation du chef du gouvernement que la base de cette nouvelle politique sera l’investissement, l’on est en droit de lui demander: «Où est la place de l’Homme dans tout cela?».
M. Abou-Rizk a, par ailleurs, considéré qu’en freinant le gaspillage, qui affecte 20% des dépenses publiques, l’on sera en mesure de couvrir la nouvelle échelle des salaires.
Pour ce qui est de l’appel lancé par le président Hariri à la coopération de tous, M. Abou-Rizk s’est demandé comment cela pourrait se faire du moment que le chef du gouvernement refuse constamment le dialogue avec les organismes économiques et la CGTL?.