Dans sa question écrite, M. Wakim déclare: «A la suite du tollé provoqué par le paiement de commissions et la dilapidation des fonds publics auquel donneraient lieu les accords conclus de gré à gré, le Conseil des ministres a décidé que les accords se feront désormais sous forme d’adjudications publiques».
«Toutefois, poursuit le député, les journaux ont publié récemment un ordre du jour, dont le 22e point est le suivant: «Demande d’approbation, par le ministère des T.P., de la prorogation dans toutes les régions, jusqu’à fin 1997, des accords de travaux publics relatifs à l’asphaltage des routes».
Des commissions
«A ce qu’il nous semble, cette clause est une façon de contourner la décision du Conseil des ministres et une prorogation de la pratique du gré à gré. Or il est notoire que les compagnies qui ont la chance de décrocher ces contrats paient une forte commission à la personne dont dépend l’attribution des travaux, ou que ces compagnies appartiennent en dernière analyse à des responsables».
«Quant aux travaux attribués en fonction d’une adjudication publique, conclut M. Wakim, nous apprenons que les fonctionnaires concernés, agissant sur instruction verbale des ministres dont ils dépendent, s’abstiennent de distribuer les cahiers des charges à des compagnies «défavorisées» .
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