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Actualités - DISCOURS

Inaugurant le festival du livre d'Antelias Hraoui plaide pour le redressement des institutions de l'état (photo)

Le président Elias Hraoui s’est à nouveau fait hier l’avocat du redressement des institutions de l’Etat et affirmé qu’il se rangeait lui-même «aux côtés de ceux qui sont contre toute violation de la loi, contre toute atteinte à la liberté et à l’ordre public».
M. Hraoui a tenu ces propos dans une allocution prononcée à l’ouverture du Festival libanais du livre, organisé par le Mouvement culturel d’Antélias au couvent Saint-Elie de cette localité. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des ministres Chawki Fakhoury et Elias Hanna, de plusieurs députés et d’autres personnalités.
Après avoir rendu hommage aux organisateurs, le chef de l’Etat a abordé le volet politique de son allocution en appelant à «bien examiner la réalité actuelle du pays, afin d’en corriger les maux et d’en nourrir les aspects positifs».
«Nous désirons tous aller vers le mieux mais on ne saurait demander à l’Etat plus que ce qu’on lui donne», a-t-il souligné, rappelant que «la véritable bataille à l’intérieur est celle de l’édification de l’Etat de paix, c’est-à-dire l’Etat des institutions».
«Nous disons aux hommes de bonne volonté: ne désespérez pas». Nous disons à ceux qui attendent: pourquoi attendre encore (...) et nous disons à tous: c’est en luttant que vous parviendrez à édifier l’Etat des institutions. Ne vous attendez pas à ce qu’on vous le lègue», a ajouté M. Hraoui.
Selon lui, «en faisant preuve de solidarité», les Libanais «renforceront les fondements de l’Etat, cet Etat qui, au Liban, est plus qu’une nécessité». «La guerre s’était déclenchée lorsque l’Etat s’est affaibli et la paix n’est revenue que quand l’Etat a réapparu», a-t-il dit.
«Avant la guerre, a poursuivi le président de la République, étaient contre le Liban, tous ceux qui refusaient un Etat fort et capable. Aujourd’hui le sont tous ceux qui veulent un Etat mais pas suffisamment puissant au point de porter atteinte à leurs intérêts».
«Je suis à vos côtés contre toute violation de la loi, toute atteinte à la liberé et à l’ordre public, toute promotion du confessionnalisme au détriment de la nation, et tout accaparement du pouvoir par un individu ou une fraction», a encore dit M. Hraoui.
Invitant les Libanais à considérer que «le loyalisme envers une personne ou une communauté est contraire à l’engagement patriotique», et que «l’opposition de l’extérieur contre ce que l’on a commis quand on était soi-même au pouvoir n’est pas de la démocratie», le chef de l’Etat s’est engagé à «consacrer les années qui (lui) restent à vivre à tenter d’inculquer une nouvelle mentalité» aux Libanais.
«Il est vrai que notre situation est difficile, il est aussi vrai qu’elle est également difficile partout ailleurs. Soyez sûrs que, comme nous étions parvenus tous ensemble à éteindre le feu qui consumait la patrie, nous sommes capables de faire en sorte que le jour se lève sur tout le Liban», a-t-il conclu.
Le président Elias Hraoui s’est à nouveau fait hier l’avocat du redressement des institutions de l’Etat et affirmé qu’il se rangeait lui-même «aux côtés de ceux qui sont contre toute violation de la loi, contre toute atteinte à la liberté et à l’ordre public».M. Hraoui a tenu ces propos dans une allocution prononcée à l’ouverture du Festival libanais du...