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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Appelant Hazim et Audeh à intervenir Maalouli dénonce la marginalisation des grecs-orthodoxes au niveau étatique

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, M. Michel Maalouli, a dénoncé hier le projet d’abolition du mohafazat de Beyrouth et du poste de mohafez de Beyrouth dans le cadre du projet de loi sur la décentralisation administrative actuellement à l’étude au sein des commissions parlementaires.
Soulignant que «l’abolition du poste de mohafez constitue l’abolition du dernier et du plus important poste administratif consacré à la communauté grecque-orthodoxe», M. Maalouli a mis l’accent sur «la marginalisation des grecs-orthodoxes au niveau de l’organigramme officiel de l’Etat» citant dans ce cadre le fait que «le décret 2552 d’août 92 n’a plus fait aucune mention du poste de vice-président du Conseil des ministres traditionnellement réservé aux grecs-orthodoxes et qui a été remplacé par le poste de vice-président du gouvernement», ainsi que «la diminution en pourcentage du nombre des ministres grecs-orthodoxes au gouvernement et du nombre des députés grecs-orthodoxes à la Chambre».
Estimant que « la protection des droits de la communauté grecque-orthodoxe est du ressort des ministres et des députés de la communauté», M. Maalouli a dénoncé le fait que «le grignotage des droits de notre communauté se poursuit sans que ne s’élève aucune voix parmi ces derniers qui ne font qu’exécuter la volonté de l’autorité qui les a placés à leurs postes».
L’ancien vice-président de la Chambre a poursuivi en appelant «le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Ignace IV Hazim , et le métropolite de Beyrouth, Mgr Audeh», à «inviter tous les leaderships grecs-orthodoxes, tant spirituels que temporels, à une réunion qui aboutirait à la constitution d’un comité permanent chargé d’observer ce qui se produit et à l’adoption de positions radicales».
M. Maalouli a rappelé en outre que «le système libanais est confessionnel et les postes sont répartis suivant les confessions. Cette répartition doit donc être juste et équitable pour ne pas engendrer des humiliations qui sont souvent porteuses d’instabilité».
«L’un des facteurs apparents de la guerre qui a éclaté en 1975 n’était-il pas la revendication par les musulmans de leurs droits?» s’est-il demandé en conclusion.
L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, M. Michel Maalouli, a dénoncé hier le projet d’abolition du mohafazat de Beyrouth et du poste de mohafez de Beyrouth dans le cadre du projet de loi sur la décentralisation administrative actuellement à l’étude au sein des commissions parlementaires.Soulignant que «l’abolition du poste de mohafez constitue l’abolition...