Abou Rizk se plaint des immixtions de l'état dans les affaires syndicales (photo)

Le bras de fer entre la Confédération générale des travailleurs du Liban et le gouvernement se poursuit. C’est ainsi que le président de la centrale syndicale, M. Elias Abou-Rizk, a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a donné lecture de la plainte contre la politique syndicale du gouvernement qui a été adressée aux organisations internationale et arabe du travail. Cette plainte, rappelle-t-on, fait état de la persistance des immixtions du pouvoir dans les affaires syndicales, de l’interdiction des moyens d’expression démocratiques (grèves, manifestations), des tentatives du ministère du Travail d’exercer une mainmise sur le mouvement syndical et d’un projet d’amendement du code du travail, qui se distingue par son caractère inique et par le fait qu’il ne tient nullement compte des remarques de la CGTL.

Par ailleurs, le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a reçu hier une délégation de la Confédération générale des syndicats sectoriels conduite par M. Antoine Béchara. Ce dernier devrait indiquer, à l’issue de cette rencontre, avoir informé le président Berry des résultats des élections qui ont eu lieu au sein de cet organisme et évoqué avec lui des questions relatives au secteur des offices autonomes et des institutions publiques.