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Actualités - CHRONOLOGIE

Le FPLP et le FDLP assisteront au dialogue national prévu jeudi à Naplouse Habache et Hawatmeh se retirent de la coalition anti-Arafat

Les Fronts démocratique et populaire de libération de la Palestine, le FDLP et le FPLP, se sont retirés de la coalition palestinienne d’opposition basée à Damas, a-t-on appris hier auprès des deux mouvements.
Le FDLP de Nayef Hawatmeh et le FPLP de George Habache se sont retirés de «l’Alliance des forces palestiniennes» pour protester «contre le rejet d’une politique d’unité nationale par des membres extrémistes de la coalition», a-t-on expliqué de mêmes sources.
Cette annonce est intervenue avant une réunion de «dialogue national» convoquée jeudi à Naplouse (Cisjordanie) par le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, et à laquelle participeront le FDLP et le FPLP.
Outre le FPLP et le FDLP, «l’Alliance des forces palestiniennes» comprend huit formations: le Mouvement de la résistance islamique (Hamas), le Jihad islamique, le Fateh-Intifada du colonel Abou Moussa, la Saïka, le Front populaire-Commandement général (FPLP-CG, d’Ahmed Jibril), le Parti communiste palestinien révolutionnaire, le Front de libération de la Palestine (FLP), et le Front de la lutte populaire palestinien (FLPP).
Selon le porte-parole du FDLP Ali Badran, deux autres raisons expliquent le retrait des deux organisations de la coalition.
D’abord le refus d’«une rhétorique partiale qui ne respecte pas les idées partagées par tous les membres» et ensuite «l’obstruction faite par certains membres à la constitution d’un front d’opposition à l’intérieur et à l’extérieur de la patrie (la Palestine)».
Selon les mêmes sources, le FDLP et le FPLP, qui sont les deuxième et troisième plus importants membres de l’OLP après le Fateh de Yasser Arafat, boycottent les réunions de la coalition depuis qu’ils s’en sont effectivement retirés en juin dernier.
Des contacts ont eu lieu depuis lors entre ces deux organisations et les huit autres membres de «l’Alliance des forces palestiniennes» sans aboutir à une réconciliation, a-t-on indiqué de mêmes sources.
Le FPLP et le FDLP, qui sont basés à Damas et sont opposés au processus de paix israélo-palestinien, ont un commandement politique commun.
Le FPLP a lancé la semaine dernière une initiative politique en soulignant l’urgence d’un dialogue entre les Palestiniens à l’approche du début des négociations israélo-palestiniennes sur le statut final des territoires de Cisjordanie et Gaza en mars prochain.
Cette initiative a été rejetée par les autres formations de l’opposition, qui ont accusé le FPLP, dans un communiqué publié lundi soir, de «s’être rallié aux accords d’Oslo» sur l’autonomie palestinienne.
Alors que le Hamas avait annoncé sa participation à la réunion du «dialogue national», le Jihad islamique a indiqué lundi qu’il boycotterait cette réunion, dont l’ordre du jour n’appelle pas, selon lui, à «la lutte contre Israël».
La réunion du «dialogue national» avait été proposée en septembre dernier par Arafat, dans l’espoir de resserrer les rangs des Palestiniens face à ce qu’il percevait comme une menace concrète de reprise des activités de colonisation à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et à Gaza, à la suite de l’arrivée au pouvoir du chef du Likoud, Benjamin Netanyahu.
Les mouvements palestiniens sont divisés sur l’attitude à observer aujourd’hui face à Israël — l’OLP insiste pour que les accords d’autonomie soient strictement observés, alors que FPLP, FDLP et Hamas prônent la poursuite de la lutte armée contre l’Etat juif.
En revanche, ils retrouvent leur unanimité sur l’objectif des négociations à venir sur le statut définitif de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, qui, selon eux, doivent servir de base au futur Etat indépendant palestinien.
Certains leaders des 11 groupes palestiniens basés à Damas qui se sont opposés aux accords sur l’autonomie transitoire de 1993 se montrent néanmoins pessimistes sur les chances d’aboutir à un accord avec les partisans d’Arafat dans la mesure où, selon eux, celui-ci est ligoté par ses engagements avec Israël.
Responsable des principaux attentats des dernières années contre Israël, Hamas, qui appartient à cette alliance, exprime des «doutes sérieux sur l’obtention de résultats concrets» à la conférence de Naplouse. Mais, de source proche du mouvement, on déclare ne pas vouloir risquer de s’isoler politiquement en la boycottant.

Les Fronts démocratique et populaire de libération de la Palestine, le FDLP et le FPLP, se sont retirés de la coalition palestinienne d’opposition basée à Damas, a-t-on appris hier auprès des deux mouvements.Le FDLP de Nayef Hawatmeh et le FPLP de George Habache se sont retirés de «l’Alliance des forces palestiniennes» pour protester «contre le rejet d’une politique...