A la lumière des détails de l’enquête de M. Mirza, M. Moukhtar Saad, juge d’instruction du Mont-Liban, a chargé deux experts, MM. Nabil Torbey et Joseph Nasraoui, d’examiner tous les clichés saisis par la police et d’essayer de remonter aux imprimeries où ces clichés ont pu être imprimés.
Par ailleurs, M. Saad a interrogé tour à tour M. Nabil Costi, fonctionnaire au ministère des Finances, M. Antoine Jédid, responsable de l’Imprimerie catholique, accréditée auprès du ministère des Finances, M. Roger Maksoud, directeur du Crédit bancaire, que Tayyar approvisionnait en timbres fiscaux, enfin M. Sami Abi Aad, un autre témoin qui s’était procuré des timbres d’Antoine Tayyar en toute bonne foi, ignorant qu’ils étaient falsifiés.
La justice dispose de la liste complète des personnes et institutions publiques et privées approvisionnées par Antoine Tayyar en timbres fiscaux falsifiés, tout au long d’un mois. L’interrogatoire de ces personnes ou des directeurs responsables de ces institutions aura lieu ultérieurement.
Enfin, M. Saad a demandé à une compagnie privée de téléphone cellulaire de lui fournir l’identité et les numéros de toutes les personnes entrées en contact avec Farid Moussalli, quelques jours avant son décès, ou celles qu’il a lui-même appelées.
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