C’est à 10h que Mgr Sfeir a quitté Beyrouth à destination de Rome pour une visite officielle de quelques jours au Vatican au cours de laquelle il rencontrera le Saint-Père. Il participera également à cette occasion aux préparatifs du séjour pontifical avant de se rendre au Brésil pour une tournée pastorale d’environ deux semaines.
Etaient notamment présents à l’aéroport: le ministre Michel Eddé, représentant le président Elias Hraoui, et le ministre Omar Meskaoui, délégué par le chef du Législatif, M. Nabih Berry.
A la question de savoir si la visite du pape aurait une connotation politique, le cardinal Sfeir a répondu: «Les visites qu’effectue le pape sont pastorales et comprennent en général des exhortations adressées à tous les gens».
Affirmant d’autre part qu’on ignore le programme du séjour papal «puisque le Vatican ne l’a pas encore publié», le patriarche maronite a déclaré en réponse à une question: «Je crois que le désenchantement n’est pas seulement chrétien; il est le fait de tous les Libanais. Nous espérons que cette visite renforcera la détermination des Libanais et leur redonnera confiance en Dieu et dans la patrie», a-t-il ajouté.
Interrogé sur les critiques faites par le Hezbollah lors de la visite du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au vatican, Mgr Sfeir a répondu: «Sa Sainteté ouvre à tous ses portes, comme Bkerké d’ailleurs, toute proportion gardée».
Démentant par ailleurs les rumeurs selon lesquelles il serait en froid avec le président Elias Hraoui, le patriarche a déclaré à ce sujet: «Nous sommes en relation constante, d’abord avec le chef de l’Etat, puis avec tous les autres responsables».
Notons enfin que la délégation qui accompagne le cardinal dans son voyage à Rome puis au Brésil est formée de NN.SS. Youssef Béchara, Boutros Gémayel, Boulos Matar, Paul Sayah et du père Emile Eddé.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes