L’ancien ministre Fouad Boutros a qualifié hier de «totalement inadmissibles» les tentatives d’Israël visant à séparer le volet libanais du volet syrien, en proposant un retrait unilatéral du Liban-Sud. Il a en outre souligné l’importance «morale» de la visite du pape Jean-Paul II au Liban, «le Vatican étant une instance spirituelle et religieuse de très haut niveau désireuse de voir le pays surmonter ses difficultés».
L’ancien ministre a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir.
A sa sortie de Bkerké, prié de commenter la situation régionale, M. Boutros a délaré: «On fait du surplace étant donné l’obstination dont fait preuve le premier ministre israélien dans ses prises de position sur lesquelles il reviendra à l’instar du Cabinet précédent (de Pérès)... En tout état de cause, a-t-il ajouté, il convient de patienter encore un peu... Entre-temps, nous espérons que la situation ne se détériorera pas, surtout au Liban-Sud».
A la question de savoir s’il y avait une crise de confiance en Israël, M. Boutros a répondu: «Je crois qu’il y a plutôt une crise politique. Certes, si les médiations étrangères se confirment dans un sens contraire à celui de la politique insensée de Netanyahu, on pourrait assister une mutation de la crise politique en crise de pouvoir. Mais pour le moment, je ne vois rien de semblable».
Le patriarche maronite avait reçu auparavant une délégation de la commission épiscopale pour l’émigration présidée par l’évêque Chucrallah Harb. La délégation a informé le cardinal Sfeir des recommandations et des résolutions auxquelles la commission avait abouti concernant les mesures à prendre dans l’intérêt de la diaspora maronite. La Commission a notamment décidé dans ce cadre d’inciter l’Etat à faciliter l’opération de vote des émigrés libanais dans les missions diplomatiques libanaises à l’étranger.
Rappelons enfin que le cardinal maronite doit quitter Beyrouth demain mercredi à destination du Vatican où il participera à l’élaboration de l’exhortation apostolique dans sa version définitive avant que celle-ci ne soit soumise au souverain pontife pour approbation finale. Enfin, le patriarche aidera aussi à la préparation de la visite du pape au Liban.
L’ancien ministre a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir.
A sa sortie de Bkerké, prié de commenter la situation régionale, M. Boutros a délaré: «On fait du surplace étant donné l’obstination dont fait preuve le premier ministre israélien dans ses prises de position sur lesquelles il reviendra à l’instar du Cabinet précédent (de Pérès)... En tout état de cause, a-t-il ajouté, il convient de patienter encore un peu... Entre-temps, nous espérons que la situation ne se détériorera pas, surtout au Liban-Sud».
A la question de savoir s’il y avait une crise de confiance en Israël, M. Boutros a répondu: «Je crois qu’il y a plutôt une crise politique. Certes, si les médiations étrangères se confirment dans un sens contraire à celui de la politique insensée de Netanyahu, on pourrait assister une mutation de la crise politique en crise de pouvoir. Mais pour le moment, je ne vois rien de semblable».
Le patriarche maronite avait reçu auparavant une délégation de la commission épiscopale pour l’émigration présidée par l’évêque Chucrallah Harb. La délégation a informé le cardinal Sfeir des recommandations et des résolutions auxquelles la commission avait abouti concernant les mesures à prendre dans l’intérêt de la diaspora maronite. La Commission a notamment décidé dans ce cadre d’inciter l’Etat à faciliter l’opération de vote des émigrés libanais dans les missions diplomatiques libanaises à l’étranger.
Rappelons enfin que le cardinal maronite doit quitter Beyrouth demain mercredi à destination du Vatican où il participera à l’élaboration de l’exhortation apostolique dans sa version définitive avant que celle-ci ne soit soumise au souverain pontife pour approbation finale. Enfin, le patriarche aidera aussi à la préparation de la visite du pape au Liban.
L’ancien ministre Fouad Boutros a qualifié hier de «totalement inadmissibles» les tentatives d’Israël visant à séparer le volet libanais du volet syrien, en proposant un retrait unilatéral du Liban-Sud. Il a en outre souligné l’importance «morale» de la visite du pape Jean-Paul II au Liban, «le Vatican étant une instance spirituelle et religieuse de très haut niveau...
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