JERUSALEM, 17 Février (AFP). — Trois policiers israéliens vont interroger mardi le premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre d’une enquête sur un scandale politico-judiciaire, a-t-on indiqué lundi de sources policières.
Les policiers conduits par le responsable des enquêtes au commandement de la police, le commissaire Sandro Mazor, ont rendez-vous avec M. Netanyahu dans son bureau à la présidence du conseil à Jérusalem mardi à 18h00 locales (16h00 GMT), a précisé le chef de la police, le commissaire Assaf Hefetz.
Toute l’affaire tourne autour de la nomination le 10 janvier d’un obscur avocat Me Roni Bar-On, membre du Likoud, le parti de M. Netanyahu, comme conseiller juridique du gouvernement qui fait office en Israël de procureur général notamment dans les scandales impliquant des hommes politiques.
«Nous n’avons pas le choix, nous devons interroger le premier ministre sur plusieurs points», a indiqué le commissaire Hefetz à la télévision. «Il s’agit d’une mission délicate, pour laquelle les enquêteurs se sont préparés», a ajouté le commissaire.
Selon lui «l’enquête avance, mais il n’est pas encore possible de prévoir quand elle se terminera».
L’enquête a été ouverte à la suite d’informations de la première chaîne de télévision publique selon lesquelles le chef du parti ultra-orthodoxe Shass (10 députés), Arié Déri, aurait imposé la nomination de M. Bar-On au premier ministre.
Pour obtenir satisfaction, M. Déri aurait menacé de faire voter son parti contre l’accord israélo-palestinien sur Hébron et faire ainsi chuter le gouvernement.
Avec la nomination de Me Bar-On, M. Déri espérait, selon la télévision, obtenir la clémence dans une affaire de détournement de fonds, pour laquelle il est poursuivi en justice depuis des années.
Cet «accord» aurait été conclu entre Déri et le directeur général de la présidence du Conseil, Avigdor Liberman, le plus proche collaborateur de M. Netanyahu.
La police a interrogé une vingtaine de témoins, dont les ministres de la Justice et des Finances, M. Tzahi Hanegbi et Dan Méridor, ainsi que M. Liberman et le maire de Jérusalem Ehud Olmert (Likoud).
Lundi, Me Bar-On a été notamment interrogé pendant 10 heures pour la troisième fois dans un commissariat de Jaffa près de Tel-Aviv.
Me Bar-On avait retiré sa candidature le 12 janvier à la suite du tollé provoqué par sa nomination. Un juriste de renom, ancien chef de la délégation israélienne aux négociations avec les Arabes, M. Elyakim Rubinstein, a été désigné à sa place.
Toutes les personnes impliquées dans ce scandale ont jusqu’à présent proclamé leur innocence.
Les policiers conduits par le responsable des enquêtes au commandement de la police, le commissaire Sandro Mazor, ont rendez-vous avec M. Netanyahu dans son bureau à la présidence du conseil à Jérusalem mardi à 18h00 locales (16h00 GMT), a précisé le chef de la police, le commissaire Assaf Hefetz.
Toute l’affaire tourne autour de la nomination le 10 janvier d’un obscur avocat Me Roni Bar-On, membre du Likoud, le parti de M. Netanyahu, comme conseiller juridique du gouvernement qui fait office en Israël de procureur général notamment dans les scandales impliquant des hommes politiques.
«Nous n’avons pas le choix, nous devons interroger le premier ministre sur plusieurs points», a indiqué le commissaire Hefetz à la télévision. «Il s’agit d’une mission délicate, pour laquelle les enquêteurs se sont préparés», a ajouté le commissaire.
Selon lui «l’enquête avance, mais il n’est pas encore possible de prévoir quand elle se terminera».
L’enquête a été ouverte à la suite d’informations de la première chaîne de télévision publique selon lesquelles le chef du parti ultra-orthodoxe Shass (10 députés), Arié Déri, aurait imposé la nomination de M. Bar-On au premier ministre.
Pour obtenir satisfaction, M. Déri aurait menacé de faire voter son parti contre l’accord israélo-palestinien sur Hébron et faire ainsi chuter le gouvernement.
Avec la nomination de Me Bar-On, M. Déri espérait, selon la télévision, obtenir la clémence dans une affaire de détournement de fonds, pour laquelle il est poursuivi en justice depuis des années.
Cet «accord» aurait été conclu entre Déri et le directeur général de la présidence du Conseil, Avigdor Liberman, le plus proche collaborateur de M. Netanyahu.
La police a interrogé une vingtaine de témoins, dont les ministres de la Justice et des Finances, M. Tzahi Hanegbi et Dan Méridor, ainsi que M. Liberman et le maire de Jérusalem Ehud Olmert (Likoud).
Lundi, Me Bar-On a été notamment interrogé pendant 10 heures pour la troisième fois dans un commissariat de Jaffa près de Tel-Aviv.
Me Bar-On avait retiré sa candidature le 12 janvier à la suite du tollé provoqué par sa nomination. Un juriste de renom, ancien chef de la délégation israélienne aux négociations avec les Arabes, M. Elyakim Rubinstein, a été désigné à sa place.
Toutes les personnes impliquées dans ce scandale ont jusqu’à présent proclamé leur innocence.
JERUSALEM, 17 Février (AFP). — Trois policiers israéliens vont interroger mardi le premier ministre Benjamin Netanyahu dans le cadre d’une enquête sur un scandale politico-judiciaire, a-t-on indiqué lundi de sources policières.Les policiers conduits par le responsable des enquêtes au commandement de la police, le commissaire Sandro Mazor, ont rendez-vous avec M. Netanyahu...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza