IOANNINA (Grèce), 14 Février (AFP). —Les patrouilles militaires et policières grecques ont été renforcées le long de la frontière gréco-albanaise en raison de la tension qui règne en Albanie, a-t-on appris de source policière autorisée à Ioannina (nord-ouest).
Ces mesures ont été prises pour faire face à une éventuelle vague d’infiltration de clandestins albanais dans la région, après la faillite des sociétés financières spéculatives en Albanie et les affrontements entre population et police dans ce pays, selon la même source.
Interrogé par la première chaîne de télévision grecque ET-1 (officielle), le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères Costas Bikas a déclaré que le nombre d’Albanais qui désiraient obtenir un visa pour venir en Grèce «avait augmenté ces derniers jours».
Les autorités consulaires grecques en Albanie «tentent de répondre aux besoins», a-t-il ajouté, qualifiant la situation dans ce pays de «tragique».
A la question de savoir si les autorités grecques craignaient une vague de clandestins, M. Bikas a indiqué que cette perspective était «étudiée en commun avec les autres ministères et notamment le ministère de l’Ordre public».
Selon les milieux proches de ce ministère, un décret présidentiel était élaboré en ce moment en vue de faire face à une nouvelle vague de clandestins provenant d’Albanie, de Bulgarie et de Turquie. De nombreux clandestins avaient pénétré en Grèce après la chute des régimes communistes balkaniques.
Au terme de ce projet, la création de centres d’accueil provisoire est prévue dans certains départements du nord-ouest, du nord et du nord-est de la Grèce.
Plus de 250.000 clandestins albanais, en plus des 20.000 ayant des permis de séjour réguliers, vivent à l’heure actuelle en Grèce, selon la police. Le nombre des ressortissants bulgares dans ce pays n’est pas précisé, tandis que pour la seule année 1996, 8.269 clandestins asiatiques (Pakistanais, Irakiens, Syriens pour la plupart) ont pénétré en Grèce à travers la frontière gréco-turque, selon la police du département d’Evros (nord-est). Ces derniers ont été expulsés pour la plupart.
Ces mesures ont été prises pour faire face à une éventuelle vague d’infiltration de clandestins albanais dans la région, après la faillite des sociétés financières spéculatives en Albanie et les affrontements entre population et police dans ce pays, selon la même source.
Interrogé par la première chaîne de télévision grecque ET-1 (officielle), le porte-parole du ministère grec des Affaires étrangères Costas Bikas a déclaré que le nombre d’Albanais qui désiraient obtenir un visa pour venir en Grèce «avait augmenté ces derniers jours».
Les autorités consulaires grecques en Albanie «tentent de répondre aux besoins», a-t-il ajouté, qualifiant la situation dans ce pays de «tragique».
A la question de savoir si les autorités grecques craignaient une vague de clandestins, M. Bikas a indiqué que cette perspective était «étudiée en commun avec les autres ministères et notamment le ministère de l’Ordre public».
Selon les milieux proches de ce ministère, un décret présidentiel était élaboré en ce moment en vue de faire face à une nouvelle vague de clandestins provenant d’Albanie, de Bulgarie et de Turquie. De nombreux clandestins avaient pénétré en Grèce après la chute des régimes communistes balkaniques.
Au terme de ce projet, la création de centres d’accueil provisoire est prévue dans certains départements du nord-ouest, du nord et du nord-est de la Grèce.
Plus de 250.000 clandestins albanais, en plus des 20.000 ayant des permis de séjour réguliers, vivent à l’heure actuelle en Grèce, selon la police. Le nombre des ressortissants bulgares dans ce pays n’est pas précisé, tandis que pour la seule année 1996, 8.269 clandestins asiatiques (Pakistanais, Irakiens, Syriens pour la plupart) ont pénétré en Grèce à travers la frontière gréco-turque, selon la police du département d’Evros (nord-est). Ces derniers ont été expulsés pour la plupart.
IOANNINA (Grèce), 14 Février (AFP). —Les patrouilles militaires et policières grecques ont été renforcées le long de la frontière gréco-albanaise en raison de la tension qui règne en Albanie, a-t-on appris de source policière autorisée à Ioannina (nord-ouest).Ces mesures ont été prises pour faire face à une éventuelle vague d’infiltration de clandestins albanais...
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