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Actualités - CHRONOLOGIE

Damas invite Tel-Aviv à renoncer à son interprétation personnelle des résolutions de l'ONU


La Syrie s’est félicitée hier de l’intérêt et de l’action de la France en faveur de la paix, dans le même temps qu’elle appelait le premier ministre israélien à «cesser son interprétation personnelle des résolutions de l’ONU et son désaveu des engagements pris par son prédécesseur sur un retrait du Golan». (VOIR AUSSI PAGE 9).

«Si M. Netanyahu est sérieux dans la recherche de la paix», affirme Radio-Damas, il devrait «mettre un terme à son intransigeance, en engageant son gouvernement au respect des résolutions de l’ONU, au principe de l’échange de la terre contre la paix et à une reprise des pourparlers au point où ils s’étaient arrêtés».
Radio-Damas conclut que «sans cet engagement israélien, il n’y a pas lieu de parler d’une reprise des négociations», que M. Netanyahu se dit disposé à reprendre sans conditions préalables.
Concernant le rôle de la France, la radio, dans son commentaire quotidien, affirme que l’entretien téléphonique, mardi soir, du président Hafez el-Assad avec son homologue français Jacques Chirac «prouve le niveau élevé d’intérêt et d’action des puissances internationales en faveur d’une paix globale au Proche-Orient».

Arrivée du ministre
iranien de la Défense

Sur un autre plan, le ministre iranien de la Défense Mohammed Forouzandeh est arrivé jeudi soir dans la capitale syrienne pour une visite impromptue, rapporte l’agence SANA.
L’agence, qui ne précise ni la durée ni le programme de la visite de M. Forouzandeh, a indiqué que le ministre avait été accueilli à son arrivée par son homologue syrien, le général Moustapha Tlass, et par plusieurs militaires syriens de haut rang.
La visite du ministre iranien fait suite à celle effectuée, il y a un mois, à Téhéran par le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam, qui avait permis de réaffirmer la solidité «des relations stratégiques» des deux pays, après les violentes critiques adressées à Damas par la presse iranienne.
Cette visite intervient également après l’affirmation, début février par le chef de la diplomatie israélienne David Lévy, que des chargements d’armes d’une trentaine d’avions iraniens ont transité par l’aéroport de Damas au profit du Hezbollah au cours des neuf derniers mois.
Principal allié régional de Téhéran depuis le début des années 1980, Damas a fait l’objet en janvier de violentes critiques de la presse iranienne. Celle-ci l’a accusé d’avoir «poignardé l’Iran dans le dos» après sa prise de «position hostile» à l’Iran lors d’une réunion ministérielle arabe.
Les deux capitales ont toutefois réaffirmé «la nature des relations excellentes et stratégiques» entre les deux pays.
Téhéran prône la destruction de l’Etat hébreu et s’oppose au processus de paix israélo-arabe auquel participe Damas. Israël a plusieurs fois demandé à la Syrie de contenir les activités anti-israéliennes du Hezbollah.


A

Le premier ministre israélien reçu à Blair House par Madeleine Albright, nouveau secrétaire d’Etat: à l’ordre du jour, la relance du dialogue de paix avec la Syrie.
(Téléphoto AFP)

B

Le ministre français de la Défense déposant une couronne sur la tombe de Yitzhak Rabin.
(Téléphoto AFP)

La Syrie s’est félicitée hier de l’intérêt et de l’action de la France en faveur de la paix, dans le même temps qu’elle appelait le premier ministre israélien à «cesser son interprétation personnelle des résolutions de l’ONU et son désaveu des engagements pris par son prédécesseur sur un retrait du Golan». (VOIR AUSSI PAGE 9).«Si M. Netanyahu est sérieux dans...