Le PNL, dont le Conseil supérieur s’est réuni hier, voit dans une telle orientation une mesure qui «abolirait les effets de la décentralisation administrative, et en changerait la nature. «Il s’agirait plutôt d’une déconcentration administrative, ce qui n’est qui n’est pas la même chose», a-t-il estimé.
Pour le PNL, la «déconcentration administrative entre dans les circonstances présentes, dans le cadre de la répartition des sièges entre les pôles du pouvoir et «consacre la politique du vainqueur et du vaincu» dans le but de «polariser les fractions populaires favorables à l’opposition, par le moyen des promesses de services».
Le PNL s’élève aussi contre toute idée de nomination au sein des conseils municipaux qui, pour lui «sont la cellule de base de la décentralisation administrative», et met en garde contre les «conséquences» de cette manipulation des réalités régionalistes et familiales.
Sur un autre plan, le PNL a reproché au gouvernement de vouloir affaiblir l’Université libanaise, en négligeant les revendications des professeurs, en substituant au principe de la compétence, dans les nominations administratives qui s’y font, celui de l’allégeance politique ou confessionnelle.
Signalons que M. Dory Chamoun prendra l’avion, le 11 courant, pour Paris, où il rencontrera ses alliés politiques, M. Amine Gemayel et le général Michel Aoun. Il se rendra ensuite à Londres puis, le 20, à Washington, où il aura des entretiens avec des officiels amèricains et des membres du Congrès.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent