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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Commentant les dernières interpellations et l'affaire Raafat Sleiman Dalloul : toute atteinte à l'ordre et à la stabilité est prohibée

Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a affirmé qu’il est interdit à quiconque d’attenter à l’ordre et à la stabilité dans le pays soulignant que la série d’interpellations effectuées récemment dans les rangs des citoyens était juste du point de vue de l’exécution «en dépit de ce qui l’a accompagnée». M. Dalloul a souligné que «si les autorités avaient réprimé sur le champ l’incident du bus de Aïn el-Remmaneh en 1975, le Liban n’aurait pas connu les souffrances de 17 années de guerre» niant par ailleurs avoir assuré une quelconque protection à Raafat Sleiman, un des principaux protagonistes dans l’affaire du détournement de fonds au ministère des Finances.
Au cours d’une rencontre au ministère de la Défense à Yarzé avec le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, M. Dalloul a affirmé qu’il est nécessaire de laisser agir les autorités préposées à la sécurité en vue de maintenir la stabilité dans le pays «même si cela peut nous gêner en quelque sorte». «La sauvegarde de l’ordre dans la patrie est ce qu’il y a de plus important et toute atteinte à la sécurité est strictement prohibée».
Il a fait remarquer que la série d’interpellations effectuées récemment a été dictée par des impératifs de sécurité.
En réponse à une question, il a affirmé qu’il est erroné de dire que les libertés sont réprimées au Liban. «Il suffit de suivre les interviews télévisées des responsables et les interventions en direct des citoyens qui peuvent librement exprimer leur opinion sur les gouvernants». Et d’ajouter qu’il n’y a pratiquement pas de procès devant le tribunal des imprimés en ce moment avant de rappeler la censure rigoureuse appliquée dans le passé par la sûreté de l’Etat en vertu du décret No13.
Dans ce prolongement, M. Dalloul a évoqué son jugement par le tribunal des imprimés alors qu’il était directeur responsable dans la revue «Al Balagh» parce qu’il avait écrit un article sur la révolution iranienne qui a été considéré comme portant atteinte aux relations avec un pays ami.
Au sujet du journaliste Pierre Atallah arrêté lors des interpellations, M. Dalloul a déclaré avoir préféré que le tribunal prononce un non-lieu à l’encontre de Pierre Atallah au lieu qu’il ne soit libéré en raison de pressions exercées par le syndicat des rédacteurs. «Mais de toute façon, Atallah a été finalement innocenté» a encore dit M. Dalloul.
Interrogé au sujet des prisonniers politiques, M. Dalloul a affirmé qu’il n’y a pas dans les prisons en ce moment de prisonniers politiques. «Toutes les personnes détenues ont commis des crimes».
Au sujet de l’ancien chef des «Forces libanaises» dissoutes, M. Dalloul a déclaré que Samir Geagea a personnellement confié au procureur de la République, M. Adnan Addoum, qu’il ne voulait pas changer de cellule «se contentant de réclamer un meilleur traitement». «La cellule dans laquelle il est détenu est un endroit correct tout à fait différent des prisons de Roumieh, de Tripoli ou de Zahlé», a-t-il dit.
Au sujet du dessaisissement de tous les procès pour cette année réclamé par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, M. Dalloul a déclaré que cette décision est politique et qu’elle ne relève pas de sa compétence. Prié de donner son avis sur l’affaire du détournement de fonds au ministère des Finances, M. Dalloul a affirmé que l’instruction dans cette affaire doit être poursuivie s’interrogeant pourquoi jusqu’à présent aucune mise au point au sujet des supputations et des rumeurs ayant pour cible Raafat Sleiman et Farid Moussalli n’a été publiée.
Il s’est dit surpris que cinq enquêteurs aient été chargés de suivre l’affaire au lieu qu’une cellule d’urgence unifiée ne soit créée.
M. Dalloul a déclaré que dès la publication de l’acte d’accusation il tiendra une conférence de presse pour mettre au clair tout ce qui a été dit à son sujet dans cette affaire.
Il a toutefois souligné qu’il avait fait la connaissance de Raafat Sleiman quatre mois avant les Législatives de l’été dernier et que ce dernier a collaboré activement à sa campagne électorale.
Il a cependant qualifié de dénoué de tout fondement les nouvelles publiées dans la presse affirmant qu’il avait aidé Raafat Sleiman à fuir le Liban vers l’Egypte.
Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a affirmé qu’il est interdit à quiconque d’attenter à l’ordre et à la stabilité dans le pays soulignant que la série d’interpellations effectuées récemment dans les rangs des citoyens était juste du point de vue de l’exécution «en dépit de ce qui l’a accompagnée». M. Dalloul a souligné que «si les autorités...