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Actualités - CHRONOLOGIE

Boueiz : Israël doit tirer la leçon de l'occupation du Liban-sud

Commentant la collision des deux hélicoptères militaires israéliens, le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a déclaré que l’Etat hébreu «doit tirer la leçon de son occupation d’une partie du Liban-Sud».
«Cette occupation est une blessure pour le Liban mais surtout une hémorragie pour Israël, qui a perdu à cause de cette occupation plus de militaires que pendant toutes ses guerres avec les pays arabes», a-t-il dit.
M. Boueiz a tenu ses propos mardi soir au cours de l’allocution qu’il a prononcée lors du dîner qu’il a offert en l’honneur du ministre brésilien des Affaires étrangères.
M. Boueiz a considéré qu’«il est grand temps que le monde réalise que la paix au Moyen-Orient ne peut être réalisée que si elle est globale». Il a dénoncé la politique des deux poids deux mesures pratiquée au niveau mondial, rappelant que l’article 7 de la Charte des Nations Unies autorise le recours à la force pour la mise en application des résolutions du Conseil de Sécurité.

Kabalan: la main de Dieu

Toujours dans le cadre des réactions à l’affaire des deux hélicoptères, cheikh Abdel-Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite, a estimé, lui aussi, que «l’accident doit servir de leçon à Israël et l’inciter à se retirer de notre pays conformément aux décisions des instances internationales».
Cheikh Kabalan a vu aussi dans cet accident survenu «les derniers jours du mois de Ramadan et à la veille du début du Carême une main divine».
«Dieu a permis que ces appareils, dont les occupants s’apprêtaient à effectuer des opérations contre notre peuple du Sud, se perdent pour se venger d’un pays qui ne pense qu’à l’agression contrairement à ses voisins qui sont à la recherche d’une paix juste et globale», a poursuivi cheikh Kabalan.
Pour le dignitaire religieux chiite, cet accident prouve que «les machines de guerre, si puissantes soient-elles, deviennent complètement inefficaces en face de peuples armés de leur foi et de leur patience et décidés à libérer leur terre».
Pour M. Issam Naaman, ancien député de Beyrouth, c’est «M. Shimon Pérès qui a su, le premier, tirer la leçon de cette catastrophe en prônant la nécessité d’entamer des pourparlers avec le Liban et la Syrie».
M. Naaman considère que M. Pérès a acquis cette sagesse suite au drame qu’il a lui-même provoqué l’année dernière en commandant le bombardement de Cana, «erreur qui lui a coûté son avenir politique».
Commentant la collision des deux hélicoptères militaires israéliens, le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a déclaré que l’Etat hébreu «doit tirer la leçon de son occupation d’une partie du Liban-Sud».«Cette occupation est une blessure pour le Liban mais surtout une hémorragie pour Israël, qui a perdu à cause de cette occupation plus de militaires...