Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le R.N. a en outre estimé que le débat constituait une «preuve flagrante de la personnification des institutions». Ce phénomène s’est manifesté aussi bien au niveau du Parlement dont le président se conduit en décideur à part entière, qu’au niveau du gouvernement qui se réduit à son chef», ajoute le communiqué avant de poursuivre au sujet du budget approuvé: «Il est évident que le déficit dépassera celui que prévoit le gouvernement. Donc, de deux choses l’une: soit le pays croulera sous les dettes et l’on hypothéquera ainsi son avenir, soit on augmentera les recettes en imposant de nouvelles charges fiscales au citoyen qui n’en peut plus».
Déplorant enfin les «scandales du gaspillage et des détournements de fonds auxquels certaines interventions ont fait allusion», le R.N. a lancé une fois de plus un appel «au dialogue et à la coopération dans l’intérêt du Liban».
Et le communiqué de conclure: «Le Rassemblement réaffirme l’impossibilité de parvenir à un redressement socio-économique sans une réforme politique, une véritable réconciliation, et sans un partage effectif de la responsabilité nationale».
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