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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Grève d'avertissement hier à l'UL "L'université nationale n'a jamais été aussi menacée qu'aujourd'hui", affirment les professeurs

Les professeurs de l’Université libanaise ont observé hier une grève d’avertissement d’une journée pour protester contre la politique de l’Etat à l’égard de l’université nationale et contre le retard apporté à la satisfaction de leurs revendications.
La suspension des cours a paralysé l’Université libanaise dans toutes ses branches et facultés.
Au cours d’une conférence de presse tenue dans la matinée, le comité exécutif de la Ligue des professeurs à plein temps de l’U.L. a affirmé que «l’Université libanaise n’a jamais été aussi menacée qu’aujourd’hui». Mettant l’accent sur le fait que «l’U.L. est menacée par la politique de privatisation», le comité exécutif de la Ligue a fait valoir que «les responsables ne veulent rien faire qui permette à l’U.L. de concurrencer les universités privées. Bien au contraire, ils réduisent son budget, ils ne procèdent pas à la nomination de doyens, ils privent les contractuels à plein temps de leurs droits légaux, ils humilient les professeurs à la retraite et ils refusent de donner une quelconque garantie aux employés administratifs».
Le comité exécutif de la Ligue des professeurs à plein temps de l’U.L. a ensuite rappelé ses principales revendications. Il a réclamé en tout premier lieu «l’approbation par la Chambre du projet de budget de l’U.L. préparé par le conseil de l’Université et seul susceptible d’assurer le financement de la Caisse mutuelle des professeurs qui nécessite 19,03 milliards de L.L.». Le comité a rejeté les amendements apportés par le gouvernement à ce projet de budget et a dénoncé le fait que «ni le chef du gouvernement ni le ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur n’ont tenu leurs promesses à ce niveau».
Le comité a par ailleurs réitéré «la nécessité de titulariser les professeurs contractuels». Il a dénoncé, dans ce cadre, le fait que «les responsables vont à l’encontre de l’esprit de la loi, des principes de la justice et des intérêts de l’Université» et a dénoncé leurs «tergiversations» dans ce domaine.
Le comité a enfin réclamé «l’augmentation des traitements des professeurs au titre de la vie chère pour 1996 et la mise en application de la nouvelle échelle des traitements dans le secteur public».
Les professeurs de l’Université libanaise ont observé hier une grève d’avertissement d’une journée pour protester contre la politique de l’Etat à l’égard de l’université nationale et contre le retard apporté à la satisfaction de leurs revendications.La suspension des cours a paralysé l’Université libanaise dans toutes ses branches et facultés.Au cours d’une...