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Actualités - CHRONOLOGIE

Selon le syndicat des chauffeurs et des propriétaires de taxis-service Quatre des personnes interpellées ont été arrêtées pour leur militantisme syndical

Le syndicat des chauffeurs et des propriétaires de taxis-service a adressé au chef de l’Etat, le président Elias Hraoui, au commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, et au commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Nasri Lahoud, des télégrammes dans lesquels il souligne que quatre des personnes interpellées à la veille de la fête de Noël, à la suite de l’attentat contre le minibus syrien à Tabarja, sont des chauffeurs de taxi qui ont été arrêtés non pas pour des raisons sécuritaires, mais en raison de leur militantisme syndical.
«Nous tenons à réaffirmer notre soutien au processus de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le pays, de même que nous appuyons la lutte contre l’occupation israélienne ainsi que l’entreprise d’édification d’un Etat de droit au Liban, souligne notamment le télégramme adressé par le syndicat au président Hraoui, au général Lahoud et au juge Lahoud. Mais nous désirons vous informer que quatre de nos collègues, chauffeurs de taxi, ont été arrêtés la semaine dernière. Il s’agit de Tanios Hélou, Georges Abboud, Elias Haddad et Saïd Dagher».
«Quatre jours après l’interpellation de nos collègues, précise le syndicat, un communiqué officiel publié par une source judiciaire a indiqué que les quatre chauffeurs en question ont été arrêtés sur base d’informations rapportées par un «indic». La source judiciaire a souligné qu’il est apparu par la suite que ces informations étaient infondées. Il nous importe de souligner que «l’indic» en question a agi non pas pour préserver la paix et la sécurité, mais plutôt afin de nuire à nos collègues pour des raisons en rapport avec leur attitude concernant l’affaire du racket imposé aux chauffeurs de taxis».
«Compte tenu des faits susmentionnés, poursuit le syndicat, nous réclamons que «l’indic» précité soit convoqué et qu’il soit jugé pour calomnie et pour atteinte à la dignité et à la liberté d’autrui. Passer sous silence le comportement de cet «indic» revient à porter atteinte non pas uniquement aux chauffeurs, mais à tous les Libanais en général».
Le syndicat des chauffeurs et des propriétaires de taxis-service a adressé au chef de l’Etat, le président Elias Hraoui, au commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, et au commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Nasri Lahoud, des télégrammes dans lesquels il souligne que quatre des personnes interpellées à la veille de la fête de Noël, à...