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Actualités - CHRONOLOGIE

Dans des télégrammes au président Assad Hraoui, Berry et Hariri dénoncent l'attentat de Damas

Le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, ont adressé hier au président syrien, M. Hafez el-Assad, des télégrammes dans lesquels ils ont vivement condamné l’attentat à la bombe perpétré mardi dans la capitale syrienne. Dans sa dépêche, M. Hraoui a déploré «la chute de victimes innocentes» et a estimé que «la Syrie est sûrement en mesure, sous le commandement sage et courageux du président el-Assad, de surmonter cet acte criminel et terroriste».
M. Berry a souligné que les auteurs du crime perpétré contre le peuple syrien sont ceux-là mêmes qui occupent le Liban-Sud et le Golan.
M. Hariri, pour sa part, a souligné que «la Syrie est et demeurera à l’avant-garde du processus de sauvegarde de la paix véritable et juste».
L’attentat de Damas a également soulevé une vague de condamnations dans les milieux des ministres et des députés.
Le ministre de l’Information, M. Basem el-Sabeh, a souligné que «les empreintes d’Israël sont bien visibles» et a fait le lien entre l’attaque contre le minibus syrien au Liban, l’attentat de Damas et les tirs d’un conscrit israélien sur des Palestiniens à Hébron.
Dans un télégramme au président el-Assad, le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, a estimé qu’«il s’agit d’une nouvelle action sanglante du terrorisme israélien» et a souligné que «le président el-Assad reste le garant de la paix des braves».
Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a affirmé que l’attentat de Damas «est un nouveau crime de l’ennemi» et a souligné que «les USA doivent dénoncer le terrorisme israélien».
Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, M. Farouk Berbir, a estimé que «l’attentat de Damas et l’entêtement israélien à s’opposer à tout retrait ne feront qu’accroître et renforcer la coordination syro-libanaise».

Mettre un terme aux
agressions israéliennes

Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslane, a réclamé «une action internationale des grandes puissances pour mettre un terme aux agressions israéliennes incessantes et aux violations continues et répétées des principes du processus de paix».
L’attentat de Damas a également provoqué une vague de réprobations dans les milieux parlementaires, politiques et religieux. Ont ainsi dénoncé l’attentat les députés Ali el-Khalil, Ali Hassan Khalil, Ammar Moussaoui, Marwan Hamadé, Sleiman Kanaan et Adnan Arakji, le mufti de la République, cheikh Mohamed Rachid Kabbani, le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohamed Mehdi Chamseddine, le mufti de Tyr et Jabal Amel, cheikh Najib Suidan, le président du syndicat de la presse, M. Mohamed Baalbacki, le mouvement Amal, le PSP, le Hezbollah, la Jamaa islamiya, le Congrès populaire libanais, le Parti Baas arabe socialiste, le Mouvement de l’unification islamique et le Rassemblement des industriels de Jabal Amel.
M. Ali el-Khalil, président de la commission des Affaires étrangères et des émigrés, tout en condamnant l’attentat contre l’autobus à Damas, trouve que «les attentats du Liban, de Syrie et d’Hébron sont tous commandés par le Mossad israélien qui mène une campagne de déstabilisation généralisée».
Le député Ali Hassan Khalil affirme lui aussi qu’Israël tente, à travers ses actes terroristes, de déstabiliser la Syrie et le Liban.
«Faire éclater une bombe à Damas veut dire qu’Israël cherche, par tous les moyens, à déstabiliser le dernier fortin de la résistance arabe, et l’attentat du Liban s’inscrit dans le cadre du même processus», a-t-il expliqué.
M. Marwan Hamadé, député du Chouf, trouve dans ces attentats «une nouvelle expression de la politique terroriste d’Israël».
«Cette façon de tuer des innocents s’inscrit en droite ligne dans la tradition terroriste d’Israël qui se sert de pareils stratagèmes pour torpiller le processus de paix. L’attentat de Damas est une ultime tentative désespérée pour exercer une pression sur le président el-Assad afin de le soumettre à un chantage essayant d’obtenir par la force et la terreur ce qui n’a pu être obtenu par le dialogue», a-t-il expliqué.
Mais M. Hamadé s’est déclaré confiant dans la capacité de la Syrie à résister à pareilles pressions «car avec l’expérience qu’a le président el-Assad des manœuvres israéliennes il saura comment déjouer les plans de l’ennemi et sauvegarder les intérêts de la patrie arabe d’autant plus que sa position est inébranlable grâce à la solidité de son front intérieur».

Le Hezbollah:
Le désespoir israélien

Quant au Hezbollah, il a affirmé que l’attentat était un «acte de désespoir israélien».
«Le lâche attentat israélien perpétré à Damas contre des civils innocents est dû au désespoir de l’Etat hébreu de ne pouvoir consacrer son occupation de territoires syriens et libanais», a affirmé le Hezbollah dans un communiqué publié à Beyrouth.
Pour la formation intégriste, «cet attentat aura pour effet de renforcer la lutte des deux peuples (...) sous la direction du président syrien Hafez el-Assad, ferme soutien de la résistance contre l’ennemi sioniste».
Le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, ont adressé hier au président syrien, M. Hafez el-Assad, des télégrammes dans lesquels ils ont vivement condamné l’attentat à la bombe perpétré mardi dans la capitale syrienne. Dans sa dépêche, M. Hraoui a déploré «la chute de victimes...