ABOU DHABI, 29 Janvier (AFP). — Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a affirmé mercredi que Damas exigeait, pour reprendre les négociations de paix, qu’Israël respecte les engagements de son précédent gouvernement.
«La Syrie s’en tient à sa position qui est de reprendre les négociations au point où elles avaient abouti et qu’Israël accepte les engagements pris par le gouvernement précédent», a déclaré M. Khaddam à l’issue d’un entretien avec le président des Emirats arabes unis, cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane.
M. Khaddam, qui a été reçu ainsi que le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh dans la nuit de mardi à mercredi par le président émirati, a indiqué à l’agence officielle WAM avoir délivré à cheikh Zayed un message du président Hafez el-Assad portant notamment sur «l’avenir du processus de paix».
Les deux responsables syriens effectuent une tournée dans les pays du Golfe pour recueillir un appui à la position de Damas avant toute reprise des négociations avec Israël, gelées en février 1996, avant l’arrivée au pouvoir du Likoud (droite nationaliste). Ils devaient quitter mercredi les Emirats pour le sultanat d’Oman.
M. Khaddam a indiqué avoir informé cheikh Zayed «des obstacles qui entravent la reprise des négociations, à la lumière de la politique obstinée du gouvernement israélien et son refus (…) de poursuivre les négociations au point où elles avaient abouti» avec les travaillistes.
Propagande israélienne
Le vice-président a ajouté qu’il n’y avait «aucune initiative jusqu’à présent pour la reprise des négociations sur les volets syrien et libanais, et la propagande israélienne diffusant des informations optimistes sur la reprise des pourparlers vise à tromper l’opinion publique internationale».
Le responsable syrien a par ailleurs démenti que des pressions soient exercées sur la Syrie «de quelque partie que ce soit» pour reprendre les négociations, assurant que «la Syrie n’accepte de pressions de personne quand il s’agit de sa terre et de son honneur».
M. Khaddam a affirmé que «la Syrie estime nécessaire que l’Europe joue un rôle dans la région et renforce sa présence afin de parvenir à une paix juste et globale».
L’envoyé spécial européen pour le Proche-Orient Miguel Angel Moratinos poursuivait mercredi une mission à Damas, intervenue après une visite en Israël, dans une tentative de relancer le processus de paix.
Le président américain Bill Clinton a affirmé mardi que la reprise des négociations entre Israël et la Syrie constituerait «un sujet majeur» de ses prochaines discussions avec les dirigeants égyptien, israélien, jordanien et palestinien.
«La Syrie s’en tient à sa position qui est de reprendre les négociations au point où elles avaient abouti et qu’Israël accepte les engagements pris par le gouvernement précédent», a déclaré M. Khaddam à l’issue d’un entretien avec le président des Emirats arabes unis, cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane.
M. Khaddam, qui a été reçu ainsi que le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh dans la nuit de mardi à mercredi par le président émirati, a indiqué à l’agence officielle WAM avoir délivré à cheikh Zayed un message du président Hafez el-Assad portant notamment sur «l’avenir du processus de paix».
Les deux responsables syriens effectuent une tournée dans les pays du Golfe pour recueillir un appui à la position de Damas avant toute reprise des négociations avec Israël, gelées en février 1996, avant l’arrivée au pouvoir du Likoud (droite nationaliste). Ils devaient quitter mercredi les Emirats pour le sultanat d’Oman.
M. Khaddam a indiqué avoir informé cheikh Zayed «des obstacles qui entravent la reprise des négociations, à la lumière de la politique obstinée du gouvernement israélien et son refus (…) de poursuivre les négociations au point où elles avaient abouti» avec les travaillistes.
Propagande israélienne
Le vice-président a ajouté qu’il n’y avait «aucune initiative jusqu’à présent pour la reprise des négociations sur les volets syrien et libanais, et la propagande israélienne diffusant des informations optimistes sur la reprise des pourparlers vise à tromper l’opinion publique internationale».
Le responsable syrien a par ailleurs démenti que des pressions soient exercées sur la Syrie «de quelque partie que ce soit» pour reprendre les négociations, assurant que «la Syrie n’accepte de pressions de personne quand il s’agit de sa terre et de son honneur».
M. Khaddam a affirmé que «la Syrie estime nécessaire que l’Europe joue un rôle dans la région et renforce sa présence afin de parvenir à une paix juste et globale».
L’envoyé spécial européen pour le Proche-Orient Miguel Angel Moratinos poursuivait mercredi une mission à Damas, intervenue après une visite en Israël, dans une tentative de relancer le processus de paix.
Le président américain Bill Clinton a affirmé mardi que la reprise des négociations entre Israël et la Syrie constituerait «un sujet majeur» de ses prochaines discussions avec les dirigeants égyptien, israélien, jordanien et palestinien.
ABOU DHABI, 29 Janvier (AFP). — Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a affirmé mercredi que Damas exigeait, pour reprendre les négociations de paix, qu’Israël respecte les engagements de son précédent gouvernement.«La Syrie s’en tient à sa position qui est de reprendre les négociations au point où elles avaient abouti et qu’Israël accepte les engagements pris...
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