La sécurité de l'état rejette les accusations de Ferzli

Dans un communiqué publié hier, la direction générale de la Sécurité de l’Etat a souligné que «l’enrôlement dans ses rangs se déroule sur base de concours et selon la seule compétence des candidats. Toute opération d’enrôlement est annoncée par voie de presse et s’adresse à tous les Libanais sans exception. Elle doit être nécessairement suivie par la publication des résultats du concours».
La direction générale de la Sécurité de l’Etat a rappelé par ailleurs que «l’organisation de concours n’est possible qu’en vertu d’une autorisation du Conseil des ministres et après la publication des résultats des concours précédents. Et ce cas ne se présente pas en ce moment. Dès qu’il sera question d’une nouvelle opération d’enrôlement, la direction générale de la Sécurité de l’Etat, conformément aux procédures légales en vigueur, procédera à l’annonce du concours par voie de presse».
Ce communiqué fait suite à la déclaration du vice-président de l’Assemblée nationale, M. Elie Ferzli, faisant état de recrutements illégaux dans les rangs de la Sécurité de l’Etat.
M. Ferzli avait affirmé que le Conseil des ministres avait autorisé la Sécurité de l’Etat à recruter 150 nouveaux éléments sur base d’un ancien concours que les candidats avaient précédemment subi. Mais cent nouveaux éléments, tous originaires d’une même région et n’ayant pas participé à ce concours, ont été recrutés à la demande d’un haut responsable gouvernemental et sont venus s’ajouter au chiffre de 150 candidats autorisé par le Conseil des ministres. Pour donner à ce recrutement une illusion de légalité, on a fait subir à ces nouveaux éléments un examen oral, avait affirmé M. Ferzli.