M. Saad a délivré le mandat d’arrêt à l’encontre de Tayyar après l’avoir interrogé quatre heures durant sur son rôle dans la vente des faux timbres. Devant le juge, Tayyar a révélé qu’il distribuait lui-même sur le marché les timbres que lui fournissait Sleiman. Il a affirmé avoir obtenu une licence d’autorisation de vente de timbres au nom de Mme Atallah, un nom qu’il avait lui-même inventé pour assurer à ses activités une couverture légale. De la sorte, a-t-il indiqué, il a pu vendre aux banques et établissements de commerce des timbres pour plusieurs milliards de livres.
Tayyar a toutefois nié avoir participé à l’assassinat de Sleiman, revenant ainsi sur ses premières révélations. Lors de ses premiers interrogatoires, l’accusé avait indiqué qu’il s’était entendu avec Farid Moussalli, le chef de la bande de faussaires pour liquider Raafat qui devenait trop gênant. Il avait aussi précisé qu’il avait lui-même accompagné Raafat au bureau de Moussalli à Sarba, soi-disant pour une réunion d’explication.
Hier, Tayyar a indiqué qu’il donnait des cours à l’école de l’Immaculée Conception au moment où Raafat avait été tué. Il a ensuite ajouté qu’il se trouvait au ministère des Finances lorsque Moussalli est venu l’informer qu’il avait tué Raafat et fait dissoudre son corps dans de l’acide. Il a affirmé avoir été choqué par la nouvelle.
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