Le Bloc Hariri en faveur d'une rallonge budgétaire

Le bloc parlementaire «de la décision nationale» que préside le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, s’est déclaré indirectement en faveur d’un renflouement des budgets de certains ministères pour l’exercice en cours.
La commission parlementaire des Finances et du Budget — qui a achevé jeudi l’examen du projet de loi de finances — avait approuvé l’octroi de crédits supplémentaires à certains ministères concernés par des projets de développement. Mais ces crédits doivent être approuvés par le gouvernement avant d’être inclus dans le budget.
La réunion hebdomadaire du bloc, tenue hier à Koraytem, a été consacrée au projet de budget dont le texte amendé doit être examiné aujourd’hui en Conseil des ministres.
Dans son communiqué, le bloc a souligné qu’il «s’est arrêté sur les crédits supplémentaires proposés pour développer les secteurs de l’enseignement, des soins hospitaliers et médicaux, de l’habitat et des transports. Il a mis l’accent sur la nécessité d’accorder la priorité à ces domaines». Selon le communiqué, «une telle orientation aura des retombées positives sur la situation socio-économique».
Le bloc a également appelé à une meilleure collecte des factures d’électricité. Il s’est aussi déclaré en faveur d’un alourdissement des sanctions contre les personnes qui volent le courant électrique. «Une amélioration de la perception des redevances de l’EDL est de nature à renflouer le Trésor sans imposer de nouvelles charges à la population», a encore indiqué le bloc de M. Hariri.
Il convient d’indiquer que les crédits supplémentaires proposés doivent être puisés dans les réserves du projet de budget qui servent normalement à combler le déficit de l’EDL.