Une délégation de la CGTL, conduite par M. Abou-Rizk, a été reçue hier par le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, avec qui elle a évoqué la conjoncture socio-économique présente.
Au terme de cette réunion, M. Abou-Rizk a affirmé que la centrale syndicale rejette toute augmentation des taxes dans n’importe quel domaine, surtout pour ce qui est de l’essence, «tant que la polémique entre les responsables persiste et que l’enquête au sujet du scandale des Finances n’a pas révélé encore ses résultats, sans compter qu’aucun ministre n’a présenté sa démission».
M. Abou-Rizk a ajouté: «Ils cherchent de nouveaux revenus pour couvrir l’échelle des salaires des enseignants, étant entendu qu’ils ont œuvré dans ce but depuis juillet 1995 quand ils ont relevé le prix de l’essence. La CGTL s’opposera (à tout relèvement), surtout pour ce qui est des scolarités».
Il a ajouté avoir sollicité l’ouverture d’un dialogue avec le gouvernement et le patronat soulignant que, malgré sa difficulté, il n’en constitue pas moins le seul moyen pour parvenir à régler les problèmes. Il devait toutefois déplorer l’attitude du chef du gouvernement qui «ferme la porte à tout dialogue».
M. Abou-Rizk a conclu en exprimant son étonnement de voir les scolarités majorées dans une proportion de 35%, avant même que la CGTL ne réclame un réajustement des salaires de 20%.
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