ALGER, 24 Janvier (AFP, Reuter). — Le président Liamine Zéroual a promis vendredi «l’extermination» des groupes islamistes en Algérie et tenté de rassurer la population, sans annoncer de mesures concrètes face à la vague de violences qui a fait plus de 200 morts en quinze jours. M. Zéroual a également dénoncé l’existence d’un «complot» impliquant des «forces étrangères» qu’il n’a pas nommées et des «personnalités algériennes», dans un discours radiotélévisé de vingt minutes, entièrement consacré au «terrorisme».
L’Algérie a dénoncé à plusieurs reprises le Soudan et l’Iran comme pays soutenant le «terrorisme» en Algérie, où les violences ont fait plus de 50.000 morts depuis 1992.
Le chef de l’Etat a directement fait référence quant à cette «conspiration» aux partis d’opposition qui ont signé un accord en janvier 1995 à Rome avec le Front islamique du salut (FIS-dissous).
Ces partis, dont le Front des forces socialistes (FFS) d’Hocine Aït-Ahmed, prônent une solution politique pour mettre fin à l’effusion de sang, contre la politique du «tout sécuritaire» menée par le chef de l’Etat.
M. Zéroual a vivement mis en cause ces partis et opposé une fin de non-recevoir à leur «appel à la paix» lancé en novembre dernier.
Sur la voie du
redressement
M. Zéroual a une nouvelle fois réaffirmé la détermination de l’Etat à combattre les «bandes de criminels, de traîtres et de mercenaires», promettant cette fois leur «extermination».
Il a souligné que le pays était engagé sur la voie du «redressement national», après l’élection présidentielle de novembre 1995 et en attendant les législatives prévues avant la fin du premier semestre.
«En ce mois de Ramadan, mois de la révélation du Coran, des citoyens innocents, toutes catégories confondues, sont victimes d’un terrorisme aveugle jamais égalé en d’autre temps ou d’autres lieux», a déclaré M. Zéroual.
Mais les opérations des forces de sécurité soutenues par des «citoyens dévoués» (une référence notamment aux groupes d’autodéfense) «ont empêché le terrorisme criminel de prétendre à une quelconque capacité, sinon la lâcheté et la barbarie dans l’assassinat d’innocents».
Ce discours avait été précédé par de nouveaux massacres accompagnés d’actes de barbarie. Deux raids nocturnes imputés aux islamistes près d’Alger ont fait 34 morts ces 48 dernières heures.
Jeudi soir, un commando a attaqué une ferme au milieu des vergers à Haouch el-Hadj, dans la région de Baba Ali, près d’Alger. Les victimes ont été tuées à coups de couteaux, de haches et de pelles.
A Alger, théâtre d’une série sans précédent d’attentats à la voiture piégée, et où s’est installée la psychose, les habitants de certains quartiers ont pris en main la surveillance des rues et contrôlent les véhicules ou dressent des obstacles pour empêcher le stationnement de voitures.
Le Groupe islamique armé (GIA) avait promis une «intensification de la guerre» durant le mois de jeûne.
L’Algérie a dénoncé à plusieurs reprises le Soudan et l’Iran comme pays soutenant le «terrorisme» en Algérie, où les violences ont fait plus de 50.000 morts depuis 1992.
Le chef de l’Etat a directement fait référence quant à cette «conspiration» aux partis d’opposition qui ont signé un accord en janvier 1995 à Rome avec le Front islamique du salut (FIS-dissous).
Ces partis, dont le Front des forces socialistes (FFS) d’Hocine Aït-Ahmed, prônent une solution politique pour mettre fin à l’effusion de sang, contre la politique du «tout sécuritaire» menée par le chef de l’Etat.
M. Zéroual a vivement mis en cause ces partis et opposé une fin de non-recevoir à leur «appel à la paix» lancé en novembre dernier.
Sur la voie du
redressement
M. Zéroual a une nouvelle fois réaffirmé la détermination de l’Etat à combattre les «bandes de criminels, de traîtres et de mercenaires», promettant cette fois leur «extermination».
Il a souligné que le pays était engagé sur la voie du «redressement national», après l’élection présidentielle de novembre 1995 et en attendant les législatives prévues avant la fin du premier semestre.
«En ce mois de Ramadan, mois de la révélation du Coran, des citoyens innocents, toutes catégories confondues, sont victimes d’un terrorisme aveugle jamais égalé en d’autre temps ou d’autres lieux», a déclaré M. Zéroual.
Mais les opérations des forces de sécurité soutenues par des «citoyens dévoués» (une référence notamment aux groupes d’autodéfense) «ont empêché le terrorisme criminel de prétendre à une quelconque capacité, sinon la lâcheté et la barbarie dans l’assassinat d’innocents».
Ce discours avait été précédé par de nouveaux massacres accompagnés d’actes de barbarie. Deux raids nocturnes imputés aux islamistes près d’Alger ont fait 34 morts ces 48 dernières heures.
Jeudi soir, un commando a attaqué une ferme au milieu des vergers à Haouch el-Hadj, dans la région de Baba Ali, près d’Alger. Les victimes ont été tuées à coups de couteaux, de haches et de pelles.
A Alger, théâtre d’une série sans précédent d’attentats à la voiture piégée, et où s’est installée la psychose, les habitants de certains quartiers ont pris en main la surveillance des rues et contrôlent les véhicules ou dressent des obstacles pour empêcher le stationnement de voitures.
Le Groupe islamique armé (GIA) avait promis une «intensification de la guerre» durant le mois de jeûne.
ALGER, 24 Janvier (AFP, Reuter). — Le président Liamine Zéroual a promis vendredi «l’extermination» des groupes islamistes en Algérie et tenté de rassurer la population, sans annoncer de mesures concrètes face à la vague de violences qui a fait plus de 200 morts en quinze jours. M. Zéroual a également dénoncé l’existence d’un «complot» impliquant des «forces...
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