Lors de sa réunion hebdomadaire tenue lundi soir sous la présidence de M. Dory Chamoun, le Rassemblement a affirmé qu’une crise de cette importance ne peut que souligner «les lacunes qui entachent aussi bien les textes que leur application».
Dans son communiqué publié à l’issue de sa réunion, le R.N. s’est posé en outre des questions sur les véritables intentions des responsables qui, de temps à autre, préconisent le retour des Libanais en exil. «Quel sens ont de tels propos lorsque ceux qui sont à l’intérieur même du pays sont opprimés? (...) Quel avenir aurait la patrie si l’Etat de droit n’y est pas édifié avec la participation de toutes les factions libanaises?» ajoute le communiqué.
Par ailleurs, le Bureau Central de Coordination National (aounite) a affirmé dans un communiqué publié hier que «la répression exercée sur les libertés de la presse, des syndicats, et des partis» prouve que «le rejet par les Libanais du document de Taëf était justifié». Selon le communiqué, ce rejet «émanait d’un sentiment national attaché à des valeurs constantes, en l’occurrence, la liberté, la démocratie et l’indépendance».
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