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Actualités - DISCOURS

Chamseddine : la diversité d'opinion est souhaitable, mais il ne faut pas en abuser

Le président du Conseil supérieur chiite (CSC), l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, a déclaré que «la diversité d’opinion entre les responsables est souhaitable pour éclairer les citoyens et les aider à distinguer le vrai du faux, mais cette diversité doit se confiner à un plafond bien déterminé pour ne pas semer le trouble chez les gens et provoquer le chaos dans la vie publique».
Dans son prêche du vendredi, le président du CSC a déclaré que l’accord sur Hébron signé mercredi entre les Israéliens et les Palestiniens «est ce qu’il y a de plus décadent et reflète l’amère réalité vécue par la Nation».
Faisant allusion à la polémique qui oppose depuis une semaine le président de la République, M. Elias Hraoui, et le chef du Parlement, M. Nabih Berry, l’imam Chamseddine a déclaré: «Nous conseillons à toutes les forces et à toutes les institutions de préserver le droit à la diversité d’opinion qui est sacré. La différence d’opinion est souhaitable pour éclairer les citoyens et leur permettre de distinguer le vrai du faux. Mais elle doit se confiner à un plafond bien déterminé pour ne pas semer le trouble chez les gens et provoquer le chaos dans la vie publique. Il n’est pas demandé d’occulter les conflits sous prétexte qu’ils peuvent s’avérer dangereux. Les divergences qui apparaissent peuvent être réglées grâce au concours des forces bienfaitrices de la société. L’important est de respecter l’éthique et la morale».
L’imam a ajouté que «les divergences ne doivent pas avoir une influence néfaste sur le discours politique, lequel doit être axé sur le processus de reconstruction, sur le progrès du pays et sur la préservation de la paix sociale. La coopération doit se faire entre les institutions et non pas entre des individus qui peuvent s’en aller, alors que les institutions elles, restent».
Selon le dignitaire religieux chiite, la coopération entre les institutions doit se faire «dans un esprit servant les intérêts du projet national qui consiste à édifier la société».
Pour sa part, le vice-président du CSC, le mufti jaafari Abdel Amir Kabalan, a déclaré qu’«il ne faut pas étaler son linge sur les colonnes des journaux», estimant que «les problèmes dont se plaint telle ou telle partie ne peuvent être résolus qu’en permettant aux institutions de remplir pleinement leur rôle».
«Nous traversons une période cruciale, a encore dit cheikh Kabalan, et les trois présidents doivent absorber les effets de leurs divergences».
Le président du Conseil supérieur chiite (CSC), l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, a déclaré que «la diversité d’opinion entre les responsables est souhaitable pour éclairer les citoyens et les aider à distinguer le vrai du faux, mais cette diversité doit se confiner à un plafond bien déterminé pour ne pas semer le trouble chez les gens et provoquer le chaos dans la vie...