Le gouvernement soudanais a également décrété l’état de mobilisation générale, selon un communiqué du commandement général des forces armées.
Selon le communiqué, «un assaut de traîtrise, à l’artillerie lourde», est intervenu dimanche matin contre Kurmuk et Qissan dans l’Etat du Nil Bleu (est), à la frontière avec l’Ethiopie. Les bombardements ont duré près de six heures, selon le communiqué.
Le même jour, dans l’après-midi, des soldats éthiopiens accompagnés d’«agents et mercenaires» de l’opposition soudanaise ont attaqué les mêmes régions, et les combats ont duré encore quatre heures, indique le texte.
«Nos soldats continuent à se battre avec détermination pour défendre la patrie, l’honneur et la foi», affirme le communiqué.
Pour sa part, la présidence de la République a annoncé «la mobilisation générale et l’état d’alerte au sein du gouvernement et des organisations populaires afin de resserrer les rangs pour défendre la foi et la patrie et repousser les ennemis de la paix».
Le communiqué de la présidence déplore l’attaque de dimanche et estime qu’elle «fait partie des complots tissés contre le Soudan par des pouvoirs hégémoniques utilisant les pays voisins pour l’agresser».
«Nous attirons l’attention des pays arabes, africains et musulmans sur l’opposition internationale à la conspiration qui a débuté contre le Soudan», ajoute le communiqué.
Un porte-parole de la principale organisation de guérilla sudiste, l’Armée de libération des peuples du Soudan (SPLA), avait annoncé dimanche à Asmara que les forces de l’opposition soudanaise avaient pris plusieurs villes du Nil Bleu, y compris Kurmuk et Qissan, et «détruit» quatre brigades de l’armée soudanaise.
Selon ce porte-parole, les forces de la SPLA avançaient vers le complexe hydro-électrique de Damazin près du barrage de Roseires, l’un des principaux centres du genre au Soudan.
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