«Si on met tout bout à bout (...), à la fin du printemps, l’opération de fusion sera entièrement achevée», souligne-t-on de même source. «Concernant la privatisation du nouveau groupe, le gouvernement souhaite qu’elle se fasse dans la foulée et va demander dès à présent aux présidents des deux sociétés d’y réfléchir et de faire des propositions».
La société de conception et fabrication assistée par ordinateur (CFAO) Dassault Systèmes «n’a pas vocation à rester dans le groupe fusionné, à cause de la nature de ses activités et de sa clientèle», a-t-on ajouté.
La question de savoir quand Dassault Systèmes sortira du périmètre — avant ou après la fusion — n’a pas encore été tranchée. En revanche, «tout Aerospatiale est dans le périmètre».
Quant au nom du nouveau groupe, il n’a pas encore été fixé et le sera vraisemblablement après avis de la commission de la privatisation.
La commission de la privatisation sera saisie «dans les tout prochains jours» du dossier, ajoute-t-on au ministère de la Défense. Elle devra se prononcer sur les valeurs actuelles des deux sociétés et rendre un avis conforme sur les modalités de l’opération, et en particulier les parités de fusion.
Le ministère de l’Economie et des Finances a précisé mardi que le rapprochement entre Dassault et l’Aerospatiale prendrait la forme d’une fusion des deux sociétés en un seul groupe qui aura un conseil de surveillance et un directoire. Le gouvernement fixera les modalités précises de la fusion lorsque la commission de privatisation se sera prononcée.
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