Identification du cerveau du détournement de l'achille Lauro

La commission parlementaire des Finances et Budget a estimé hier par la voix de son président, M. Khalil Hraoui, que la situation de l’industrie au Liban commande une révision «radicale» des politiques adoptées dans ce domaine.
M. Hraoui a considéré qu’il ne suffit pas de créer un ministère de l’Industrie pour résoudre le problème de ce secteur. Ce qu’il faut, a-t-il ajouté, c’est une «politique industrielle bien définie qui jetterait les bases de la coordination entre les industriels». La commission a insisté, a encore précisé M. Hraoui, sur la nécessité d’ouvrir une Banque de l’industrie «le plus tôt possible».
Le député a fourni ces précisions au terme d’une réunion de la commission qui a approuvé les budgets des deux ministères de l’Industrie et du Pétrole (1 milliard 907 millions 498 mille livres dans sa première partie et 170 millions de LL dans sa deuxième partie) et de l’Economie et du Commerce (4 milliards 203 millions 801 mille livres dans sa première partie et 57 millions 100 mille livres dans sa deuxième partie) ainsi que de l’Office des céréales et de la betterave sucrière (un milliard 16 millions et 120 mille livres).
M. Hraoui a par ailleurs reproché au gouvernement de n’avoir toujours pas établi une étude «sérieuse» en vue de la remise en fonctionnement des raffineries de pétrole. Il a souligné que la commission a demandé au gouvernement de réclamer à la France un don pour l’établissement de cette étude, lors de l’élaboration d’un nouveau projet de protocole financier entre Beyrouth et Paris.