Pour la première fois hier, le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a commenté l’affaire du gel des promotions au sein de l’institution militaire. Devant les parlementaires qu’il a reçus dans la journée, M. Berry a jugé «nécessaire de tenir l’institution militaire à l’abri de toute interférence politique».
«Je pense que l’armée est capable de s’organiser seule», a encore déclaré le chef du Parlement, cité par ses visiteurs. Il a jugé qu’il appartient au Conseil d’Etat, saisi par le groupe d’officiers dont la promotion avait été gelée, de se prononcer sur la question «et de dire s’il appartient ou non au Conseil des ministres de décider des détails des promotions». Le chef du Législatif ne pense pas, pour sa part, que le Conseil des ministres doive se mêler de cette affaire, toujours selon les députés qu’il a reçus.
Rappelons que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, avait refusé de signer le décret de promotion de huit officiers, qui auraient dû monter en grade en juillet dernier. Le Conseil d’Etat doit publier sa décision dans cette affaire avant la fin du mois.
Avec ses visiteurs, M. Berry a soulevé trois autres thèmes: la situation au Liban-Sud, les activités de la commission parlementaire du Plan et le dépotoir de Bourj Hammoud. Il a notamment affirmé redouter une escalade dans la partie méridionale du pays et a souligné la nécessité pour l’Etat de se préparer en prévision d’une nouvelle attaque israélienne. L’une des principales mesures que l’Etat doit prendre à cette fin est la construction d’abris dans toutes les régions limitrophes de la bande frontalière, a-t-il fait valoir.
Il convient de rappeler que le président de la Chambre a souvent reproché au gouvernement de n’avoir pas tenu les promesses qu’il avait faites le 14 mars 1995, lorsqu’il avait tenu une réunion à Nabatyeh, à l’occasion de la dix-septième commémoration de l’invasion israélienne de 1978. A l’époque, le gouvernement s’était engagé à fournir aux habitants du Liban-Sud tous les éléments pouvant les aider à faire face aux agressions israéliennes répétées contre eux.
La commission
du Plan
Lors de ses entretiens avec les députés, M. Berry a mis l’accent sur l’importance de la commission parlementaire du Plan, qui doit, selon lui, «diriger l’action des autres commissions dans la bonne direction». Le chef du Législatif a tenu ses propos devant M. Marwan Hamadé, président de la commission du Plan.
M. Berry a, par ailleurs, abordé avec son interlocuteur le problème du dépotoir de Bourj Hammoud. Il avait été d’abord informé par M. Samir Aoun, ancien député et président de la Commission nationale supérieure de l’environnement, que des produits organiques prélevés du dépotoir sont utilisés comme engrais par les agriculteurs du Liban-Sud. M. Berry a souhaité qu’une enquête soit menée à ce sujet, mettant l’accent sur la nécessité de régler cette affaire.
Avec le corps
consulaire
M. Berry a également reçu hier le doyen et les membres du corps consulaire venus lui présenter leurs vœux à l’occasion du Nouvel An.
Prenant la parole à cette occasion, M. Berry a mis l’accent sur «le rôle des émigrés libanais dans le monde au niveau de la résistance à Israël». Réitérant que «le Liban ne peut être fidèle à sa vocation que par la symbiose entre les Libanais résidente et les émigrés», M. Berry a dénoncé le fait que le ministère des Emigrés «n’ait pas encore véritablement entamé sa mission qui est pourtant fondamentale».
Le doyen du corps consulaire, M. Joseph Habis, a, pour sa part, émis l’espoir «que cette année soit celle de la libération».
M. Berry a par ailleurs successivement reçu hier l’ancien député M. Samir Aoun et les ministres MM. Michel Eddé, Béchara Merhej, Jean Obeid, Yassine Jaber et Mahmoud Bou Hamdane.
Il a ensuite reçu une trentaine de députés dans le cadre de ses rencontres hebdomadaires avec les députés.
M. Berry devait enfin adresser un télégramme au président syrien pour le féliciter du succès de l’intervention chirurgicale qu’il vient de subir.
«Je pense que l’armée est capable de s’organiser seule», a encore déclaré le chef du Parlement, cité par ses visiteurs. Il a jugé qu’il appartient au Conseil d’Etat, saisi par le groupe d’officiers dont la promotion avait été gelée, de se prononcer sur la question «et de dire s’il appartient ou non au Conseil des ministres de décider des détails des promotions». Le chef du Législatif ne pense pas, pour sa part, que le Conseil des ministres doive se mêler de cette affaire, toujours selon les députés qu’il a reçus.
Rappelons que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, avait refusé de signer le décret de promotion de huit officiers, qui auraient dû monter en grade en juillet dernier. Le Conseil d’Etat doit publier sa décision dans cette affaire avant la fin du mois.
Avec ses visiteurs, M. Berry a soulevé trois autres thèmes: la situation au Liban-Sud, les activités de la commission parlementaire du Plan et le dépotoir de Bourj Hammoud. Il a notamment affirmé redouter une escalade dans la partie méridionale du pays et a souligné la nécessité pour l’Etat de se préparer en prévision d’une nouvelle attaque israélienne. L’une des principales mesures que l’Etat doit prendre à cette fin est la construction d’abris dans toutes les régions limitrophes de la bande frontalière, a-t-il fait valoir.
Il convient de rappeler que le président de la Chambre a souvent reproché au gouvernement de n’avoir pas tenu les promesses qu’il avait faites le 14 mars 1995, lorsqu’il avait tenu une réunion à Nabatyeh, à l’occasion de la dix-septième commémoration de l’invasion israélienne de 1978. A l’époque, le gouvernement s’était engagé à fournir aux habitants du Liban-Sud tous les éléments pouvant les aider à faire face aux agressions israéliennes répétées contre eux.
La commission
du Plan
Lors de ses entretiens avec les députés, M. Berry a mis l’accent sur l’importance de la commission parlementaire du Plan, qui doit, selon lui, «diriger l’action des autres commissions dans la bonne direction». Le chef du Législatif a tenu ses propos devant M. Marwan Hamadé, président de la commission du Plan.
M. Berry a, par ailleurs, abordé avec son interlocuteur le problème du dépotoir de Bourj Hammoud. Il avait été d’abord informé par M. Samir Aoun, ancien député et président de la Commission nationale supérieure de l’environnement, que des produits organiques prélevés du dépotoir sont utilisés comme engrais par les agriculteurs du Liban-Sud. M. Berry a souhaité qu’une enquête soit menée à ce sujet, mettant l’accent sur la nécessité de régler cette affaire.
Avec le corps
consulaire
M. Berry a également reçu hier le doyen et les membres du corps consulaire venus lui présenter leurs vœux à l’occasion du Nouvel An.
Prenant la parole à cette occasion, M. Berry a mis l’accent sur «le rôle des émigrés libanais dans le monde au niveau de la résistance à Israël». Réitérant que «le Liban ne peut être fidèle à sa vocation que par la symbiose entre les Libanais résidente et les émigrés», M. Berry a dénoncé le fait que le ministère des Emigrés «n’ait pas encore véritablement entamé sa mission qui est pourtant fondamentale».
Le doyen du corps consulaire, M. Joseph Habis, a, pour sa part, émis l’espoir «que cette année soit celle de la libération».
M. Berry a par ailleurs successivement reçu hier l’ancien député M. Samir Aoun et les ministres MM. Michel Eddé, Béchara Merhej, Jean Obeid, Yassine Jaber et Mahmoud Bou Hamdane.
Il a ensuite reçu une trentaine de députés dans le cadre de ses rencontres hebdomadaires avec les députés.
M. Berry devait enfin adresser un télégramme au président syrien pour le féliciter du succès de l’intervention chirurgicale qu’il vient de subir.
Pour la première fois hier, le chef du Parlement, M. Nabih Berry, a commenté l’affaire du gel des promotions au sein de l’institution militaire. Devant les parlementaires qu’il a reçus dans la journée, M. Berry a jugé «nécessaire de tenir l’institution militaire à l’abri de toute interférence politique».«Je pense que l’armée est capable de s’organiser seule»,...
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