Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Sémence non juive acceptée




JERUSALEM, 6 Janvier (AFP). —Les rabbins recommandent aux ultra-orthodoxes d’avoir recours à la semence de non juifs pour procréer lorsque leurs maris sont stériles, indique lundi le quotidien Yédiot Aharonot.
Selon les rabbins, la femme juive ultra-orthodoxe s’épargne ainsi le risque d’être fertilisée par un donneur anonyme juif susceptible de lui être liée familialement.
Selon la Halacha, la loi religieuse juive, les enfants nés dans de telles conditions sont considérés comme «bâtards» et ne peuvent convoler en justes noces qu’avec d’autres bâtards.
«Cette affaire est très sérieuse», a expliqué au Yédiot M. Yigal Shpern, médecin et rabbin, expert en la matière, qui a justifié l’attitude des rabbins en estimant «qu’il vaut mieux utiliser du sperme sans pedigree».
Le fait que le père soit chrétien ou musulman ne pose pas de problème pour la religion de l’enfant, puisqu’il suffit d’être né d’une mère juive, selon la Halacha, pour être juif.
Selon Yédiot, «une révolution tranquille s’est opérée dans le monde juif orthodoxe, où les couples en mal d’enfants sont de plus en plus nombreux à songer aux cliniques spécialisées à l’étranger».
Le journal précise même qu’une nouvelle fonction est apparue dans le monde ultra-orthodoxe, celle des «vérificatrices de sperme» chargées de veiller à ce qu’il n’y ait pas de confusion dans les manipulations des éprouvettes.
Les utra-orthodoxes considèrent comme très important d’avoir de nombreux enfants, car il s’agit d’un commandement biblique.
JERUSALEM, 6 Janvier (AFP). —Les rabbins recommandent aux ultra-orthodoxes d’avoir recours à la semence de non juifs pour procréer lorsque leurs maris sont stériles, indique lundi le quotidien Yédiot Aharonot.Selon les rabbins, la femme juive ultra-orthodoxe s’épargne ainsi le risque d’être fertilisée par un donneur anonyme juif susceptible de lui être liée...