Cette mesure vise essentiellement le Front Populaire de libération de la Palestine (FPLP) de M. Georges Habache, basé à Damas et opposé aux accords de paix avec Israël.
Israël avait octroyé il y a un an à 524 membres en exil du CNP, l’instance suprême de l’OLP, des permis d’entrée dans les territoires palestiniens autonomes, afin qu’ils puissent participer aux discussions sur l’amendement des articles de la Charte de l’OLP prévoyant notamment la destruction d’Israël.
«Ceux qui ont profité de ces visas peuvent circuler librement entre la Cisjordanie et Gaza, mais huit ou neuf d’entre eux appartiendraient au FPLP, et M. Mordehaï a demandé des vérifications à leur propos», a précisé un porte-parole du bureau du premier ministre à Jérusalem.
Le FPLP a revendiqué la responsabilité de plusieurs attentats récents, dont une attaque à l’arme automatique près de la colonie de Beit El en Cisjordanie, le 11 décembre, qui a fait deux tués israéliens, une mère et son fils de 12 ans.
Le quotidien indépendant Haaretz a par ailleurs indiqué lundi que 146 personnalités palestiniennes de l’étranger autorisées à pénétrer dans les territoires palestiniens se sont abstenues de venir, notamment M. Farouk Kaddoumi, chef du département politique de l’OLP.
Cependant, M. Mordehaï n’envisage pas de supprimer leurs autorisations d’entrée, même s’ils n’en ont pas fait usage, selon le porte-parole.
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