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Actualités - CHRONOLOGIE

Deux associations des droits de l'homme rejettent les accusations de parti pris

Dans un communiqué conjoint qu’elles ont publié hier, deux associations de défense des droits de l’homme, Nouveaux droits de l’homme-international (mission au Liban) et Fondation ds droits de l’homme et du droit humanitaire ont rejeté les accusations «de parti pris» et de «collaboration avec Israël» portées, notent-elles, contre les organismes de défense des droits de l’homme au Liban. Les deux associations ont en outre mis en garde contre toute tentative de miner les mouvements de défense des droits de l’homme au Liban.
«La violation des droits juridiques des citoyens n’était pas la pire caractéristique de la vague d’interpellations menée en décembre dernier», a indiqué le communiqué avant de faire état d’une «volonté flagrante de miner les mouvements de défense des droits de l’homme au Liban et de ternir leur réputation». Selon le communiqué, cette volonté «a été reflétée par les propos de nombreux hommes politiques dont les députés Assem Kanso et Sami el-Khatib et le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul». Les deux associations ont en outre indiqué que le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, réuni dernièrement à Tunis, avait également exprimé des réserves au sujet de l’action des mouvements de défense des droits de l’homme.
Ces organismes, a fait valoir le communiqué, «sont accusés de collaborer avec l’ennemi israélien et de ne défendre qu’une partie des Libanais». Après avoir critiqué «la légèreté» avec laquelle ces «accusations infondées» ont été lancées, Nouveaux droits de l’homme-international et la Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire ont rappelé quelques-unes de leurs actions en faveur du respect des droits de l’homme au Liban.
Elles ont rappelé qu’en 1993, elles avaient stigmatisé «la fusillade de Ghobeyri où 9 manifestants du Hezbollah étaient tombés sous le feu des armes des forces de l’ordre» et qu’en 1994 elles avaient «dénoncé la condamnation à mort d’un mineur par le Hezbollah à Baalbeck». Elles ont aussi rappelé qu’elles «s’étaient élevées contre la dissolution sur décision du Conseil des ministres de rassemblements intégristes au Liban-Nord, partant du principe qu’une telle démarche devait être effectuée sur base d’un jugement judiciaire». Elles avaient «stigmatisé l’assassinat du cheikh Nizar Halabi et demandé qu’une enquête soit ouverte après que les accusés dans cette affaire eurent déclaré avoir été torturés durant leur interrogatoire». Les deux associations ont aussi rappelé qu’elles soulèvent «régulièrement la question des exactions pratiquées par les Israéliens contre les habitants de la bande frontalière».
Rappelons que le directeur exécutif de la Fondation, M. Waël Kheir, avait été interpellé le 23 décembre dernier après avoir été accusé de «ternir l’image du Liban à l’étranger» en adressant aux associations internationales des droits de l’homme des rapports sur ce qui se passait au Liban. M. Kheir est membre correspondant de la Fédération internationale des droits de l’homme.
Nouveaux droits de l’homme est quant à elle, une organisation internationale non-gouvernementale, ayant un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.
Dans un communiqué conjoint qu’elles ont publié hier, deux associations de défense des droits de l’homme, Nouveaux droits de l’homme-international (mission au Liban) et Fondation ds droits de l’homme et du droit humanitaire ont rejeté les accusations «de parti pris» et de «collaboration avec Israël» portées, notent-elles, contre les organismes de défense des droits de l’homme...