«L’éducation et l’économique ne sont pas deux mondes différents destinés à ne jamais se rencontrer» a souligné le président du Forum Steve Gentili, en précisant que son organisme, créé en 1987, avait mis en place un comité national dans chacun des 50 pays francophones.
Le partenariat scellé mardi doit coordonner l’action entre les milieux de l’enseignement et le monde de l’entreprise, ainsi que former des techniciens, voire favoriser l’émergence d’un droit des affaires et du commerce, face à l’hégémonie du droit anglo-saxon.
Le directeur de l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française — Université des réseaux d’expression française (AUPELF-UREF, 350 établissements d’enseignement supérieur dans le monde), Michel Guillou, a souligné que la mondialisation des échanges en cours constituait «une chance pour la francophonie, arme essentielle pour la diversité et contre l’uniformité anglo-saxonne».
L’espace économique francophone, marché potentiel de 500 millions de personnes, représente 12% de la production mondiale, 18% des échanges commerciaux internationaux et un PNB de 14.000 milliards de FF (2.700 milliards de dollars) en 1996, ont précisé les deux organismes.
Dans la perspective du prochain Sommet de la francophonie à Hanoï (Vietnam) en novembre, M. Guillou, soulignant que la francophonie se doit désormais d’être «globale», estime que «le transfert entre pays des savoir-faire et des formations ne peut attendre» comme par le passé et doit «se faire en temps réel».
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