Reprenant les listes des actionnaires publiées dans la presse, notamment dans le quotidien «Al Diyar», il a relevé ainsi que parmi les actionnaires de la «Future Television», il y a notamment, MM. Nohad Machnouk, Mostapha Razyane, Mmes Bahia et Nazek Hariri, etc.
La MTV, de son côté, compte parmi ses actionnaires les ministres Farès Boueiz, Elie Hobeika, Ghazi Aridi, Michel Murr, Gaby Murr, Carole Murr, Carla Murr, etc. La NBN, elle, appartient à des actionnaires proches du président Berry, Amina, sa sœur, Samira Assi sa belle-sœur, alors que la radio du Liban libre compte une forte concentration de membres du PSNS, proches du ministre Assaad Hardane.
Se basant ensuite sur plusieurs déclarations du président Hariri et de certains ministres et députés, M. Wakim a précisé comment se sont effectués la sélection et l’octroi des licences, qui ont permis aux responsables, ministres et présidents de monopoliser l’information audiovisuelle, le marché publicitaire et la diffusion par satellite.
S’adressant ensuite au gouvernement, M. Wakim lui a demandé s’il ne considère pas que le décret par lequel il a distribué les licences aux médias audiovisuels est contraire à la Constitution. Il lui a aussi demandé s’il ne pense pas que cette décision fait partie des crimes punis par la loi libanaise et il a conclu en demandant au gouvernement s’il compte revenir sur cette décision, tout en le priant de répondre dans les délais légaux.
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