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Actualités - DISCOURS

S'adressant aux membres d corps consulaire Boueiz : Israël pratique la politique de la fuite en avant

Le chef de la diplomatie Farès Boueiz a reçu hier au palais Bustros les membres du corps consulaire, présidé par M. Joseph Habis. M. Boueiz a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a évoqué la conjoncture au Proche-Orient, soulignant notamment qu’Israël pratique «la politique de la fuite en avant» afin de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix.

«Une fois de plus, a déclaré M. Boueiz, nous nous trouvons au début d’une année qui pourrait être riche en échéances cruciales. Notre destin est, semble-t-il, d’être constamment confrontés à des échéances. Celles-ci pointent à l’horizon, cette année, avec en filigrane un durcissement israélien et une remise en cause des principes du processus de paix définis à Madrid. Le monde entier était convaincu que le Proche-Orient s’était réellement engagé sur la voie d’une paix juste et globale. Mais le nouveau gouvernement israélien a tout remis en cause avec ses quatre non: non au retrait de Cisjordanie, non au retrait du Golan, non à un règlement sur Jérusalem, et non à un Etat palestinien indépendant».
Et M. Boueiz de poursuivre: «Israël s’est laissé entraîné dans une impasse et il s’est enfermé dans un cercle vicieux. Il a entraîné avec lui toute la région sur cette même voie. L’Etat hébreu n’a pas d’alternative à la paix. Sa seule solution de rechange est l’escalade militaire afin de détourner l’attention de l’opinion publique du processus de paix. Nous nous trouvons face à une politique de fuite en avant pratiquée par Israël. Compte tenu de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix, la seule issue qui se présente aux Israéliens est la fuite en avant afin de modifier la donne actuelle. Ils désirent remplacer l’équation la paix contre les territoires par l’équation la paix contre la sécurité».

Après avoir déploré «la passivité du monde entier» face à la nouvelle politique israélienne, le chef de la diplomatie a souligné que la «région risque d’être à la veille de conflagrations généralisées si le monde ne prend pas conscience de la gravité de la situation».
Evoquant, en outre, la situation présente dans le pays, M. Boueiz a relevé que le Liban a toujours bénéficié d’une spécificité particulière qui a fait de lui «la patrie la plus ancienne dans la région».
Le chef de la diplomatie Farès Boueiz a reçu hier au palais Bustros les membres du corps consulaire, présidé par M. Joseph Habis. M. Boueiz a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a évoqué la conjoncture au Proche-Orient, soulignant notamment qu’Israël pratique «la politique de la fuite en avant» afin de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le...