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Actualités - CHRONOLOGIE

La CCG demande à Bahrein et Qatar de calmer le jeu


Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), réuni hier à Ryad, a demandé à deux de ses membres opposés par un conflit territorial, Qatar et Bahrein, de stopper la guerre des mots afin de permettre une réconciliation. Le Conseil poursuivra ses travaux dimanche prochain.
«Il est nécessaire d’obtenir l’arrêt de ces campagnes pour permettre aux efforts de médiation entre les deux pays d’aboutir», a estimé un responsable du CCG, qui parlait sous couvert d’anonymat.
Aucun communiqué officiel n’a été diffusé immédiatement après la fin de la réunion tenue par les ministres
des Affaires étrangères d’Arabie Séoudite, de Koweit, des Emirats arabes unis, d’Oman, de Bahrein et du Qatar.
Le journal qatariote Al-Raya, proche du pouvoir, a indiqué hier que Doha était «disposé à adopter une attitude d’ouverture à l’égard de Manama et à pardonner l’outrage» causé par les campagnes de presse bahreinies.
Le chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr al-Thani, et son homologue bahreini, cheikh Mohamed Ben Moubarak al-Khalifa, se sont rencontrés après la réunion du CCG à l’initiative de l’Arabie Séoudite, a indiqué l’agence officielle qatariote QNA, sans donner plus de précisions.
Les deux ministres étaient venus à la réunion sans être d’accord sur l’ordre du jour, Bahrein insistant pour que l’agenda porte sur «toutes les questions», y compris le litige territorial avec le Qatar.
Pour sa part, le Qatar affirme que la réunion ne devrait être consacrée qu’à «l’assainissement de l’atmosphère entre les deux pays», sans discuter du fond du contentieux territorial portant sur les îles Hawar, dans le Golfe, contrôlées par Bahrein mais revendiquées par le Qatar.
Doha avait porté le conflit devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, provoquant des protestations de Bahrein qui a finalement accepté en septembre dernier de présenter ses propres arguments au tribunal. Manama insiste pour qu’un règlement soit trouvé dans le cadre du CCG.
Le CCG avait formé un comité, formé des chefs des diplomaties séoudienne, koweitienne, omanaise et émiratie, pour réconcilier les deux autres membres, dont la dispute a connu des rebondissements spectaculaires au cours de 1996.
Ainsi, Bahrein avait refusé en décembre d’assister au sommet annuel du CCG parce qu’il avait lieu à Doha. Il s’agissait du premier boycottage d’un sommet du CCG par un pays membre de cette organisation fondée en 1981.
La guerre des mots s’était poursuivie après l’arrestation, en décembre à Manama, de deux Qatariotes qui ont été condamnés pour espionnage avant d’être graciés.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), réuni hier à Ryad, a demandé à deux de ses membres opposés par un conflit territorial, Qatar et Bahrein, de stopper la guerre des mots afin de permettre une réconciliation. Le Conseil poursuivra ses travaux dimanche prochain.«Il est nécessaire d’obtenir l’arrêt de ces campagnes pour permettre aux efforts de médiation entre les...