Baalbacki réclame une enquête sur l'agression contre les bureaux administratifs de l'Orient Le jour

BAALBACKI RECLAME UNE ENQUETE
SUR L’AGRESSION CONTRE
LES BUREAUX ADMINISTRATIFS
DE «L’ORIENT-LE JOUR»

Le président du syndicat de la presse, M. Mohammed Baalbacki, a stigmatisé l’agression perpétrée dans la nuit de lundi à mardi contre les bureaux administratifs de «L’Orient-Le Jour» à Achrafieh. Des inconnus, rappelle-t-on, s’étaient introduits par effraction dans les locaux de «L’Orient-Le Jour» qui ont été fouillés minutieusement. Les différents documents présents dans les bureaux ont été éparpillés d’une manière chaotique, mais les intrus n’ont emporté aucun objet avec eux.
Le président du syndicat de la presse a réclamé l’ouverture d’une enquête dans les délais les plus brefs afin de dévoiler les responsables de cette agression. «En s’attaquant aux locaux de L’Orient-Le Jour, a notamment déclaré M. Baalbacki, les agresseurs ont porté atteinte à la presse dans son ensemble. Une enquête rapide s’impose afin de préserver les bonnes relations entre la presse libanaise et les services concernés. De telles relations se caractérisent par la clarté et par la coopération sincère au service de la sécurité nationale».
Et M. Baalbacki de poursuivre: «Si certaines parties agissent dans l’ombre afin de saboter une telle relation en s’accordant une couverture sécuritaire, elles devraient être mises au pas. L’incident met en relief les tentatives visant à déstabiliser le pays et à provoquer la presse libanaise, laquelle demeure consciente de ses responsabilités dans les circonstances présentes».
Sur un autre plan, le président du syndicat de la presse a réclamé la remise en liberté de notre contrère du «Nahar» Pierre Atallah, soulignant qu’une telle relaxation s’impose plus particulièrement si Pierre Atallah est interrogé au sujet d’articles qu’il a publiés dans le «Nahar». «L’arrestation préventive est illégale dans le cas de l’application de la loi sur les imprimés», a notamment déclaré M. Balbacki.