JERUSALEM, 31 Décembre (AFP). — Israël viole régulièrement les droits de l’Homme dans les territoires occupés, alors que les accords d’Oslo qu’il a signés avec les Palestiniens le lui interdisent expressément, selon une étude de deux organisations des droits de l’Homme.
Ce rapport publié mardi, a été établi conjointement par B’Tselem, le centre d’information israélien des droits de l’Homme dans les territoires occupés, et par le groupe palestinien de surveillance des droits de l’Homme.
Examinant la manière dont les droits de l’Homme ont été respectés depuis le début de l’autonomie palestinienne (mai 1994) et jusqu’au mois de décembre 1996, le rapport affirme qu’«Israël est responsable de multiples violations, y compris des droits les plus élémentaires».
Aux termes des accords d’Oslo, Israël est tenu d’exercer ses «pouvoirs et responsabilités en respectant dûment les normes internationalement reconnues et les principes des droits de l’Homme et du droit international».
B’Tselem énumère ensuite les violations dont l’Etat hébreu s’est rendu coupable durant cette période: tortures, détentions arbitraires et mauvais traitements de prisonniers palestiniens, atteintes à la liberté de mouvement, expropriations de terrains au profit de colons juifs, punitions collectives, entraves aux droits économiques et éducationnels ainsi qu’au droit à la réunion des familles notamment par le bouclage presqu’ininterrompu des territoires depuis février.
Dans une seconde partie du rapport, consacrée à la situation des droits de l’Homme dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne, celle-ci est également accusée de violations des droits de l’Homme et de ses engagements envers les accords d’Oslo.
«Détentions arbitraires, décès de détenus, procès illégaux, manquements à la liberté de la presse et restrictions imposées aux organisations de défense des droits de l’Homme» sont également choses courantes dans les zones autonomes palestiniennes, selon le rapport.
Les plus commentés
Un officier de la Finul blessé dans l'attaque d'un convoi dans la banlieue sud de Beyrouth
L’Iran ferme son espace aux avions libanais tant que Beyrouth refuse les siens
Au moins 25 personnes arrêtées après l'attaque contre un convoi de la Finul