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Sport - Rugby - Tournoi des six nations

Un tournoi sans véritable favori

Avec au moins quatre sélections en situation de pouvoir briguer la victoire finale, l'édition 2009 du tournoi des six nations débute ce week-end en l'absence d'un véritable favori.
« Le tournoi est toujours aussi magique. C'est encore difficile cette année de faire des pronostics et parfois les attentes sont déçues », note Marc Lièvremont, l'entraîneur du XV de France dont l'équipe entamera la compétition par un difficile voyage en Irlande, demain après-midi.
Tenant du titre, le pays de Galles caresse un rêve de doublé qui n'a rien d'utopique. « Si on doit donner un favori de la compétition, c'est le pays de Galles par rapport à sa saison 2008, la stabilité de son effectif, l'organisation de son rugby tourné vers l'équipe nationale, poursuit Lièvremont. Il semble avoir un temps d'avance, ils ont fait le grand chelem l'an passé et c'est la seule équipe ayant battu une nation du Sud en automne. »
À mi-chemin de la prochaine Coupe du monde, la sélection galloise a déjà mis en place un jeu résolument offensif mais aussi efficace comme l'était celui de sa devancière des années 70. Pour autant, Warren Gatland, le technicien des « Diables Rouges », demeure prudent.
« Nous acceptons le challenge que représente le fait d'être favoris, mais j'espère que nous serons capables de gérer ce statut, avance le coach néo-zélandais. Nous devons être au top mentalement, car nous subirons des pressions différentes, l'une d'entre elles étant la peur de perdre, et l'attente du public sera grande. »
Les Gallois joueront leurs premières balles en Écosse dimanche, mais leur calendrier n'est pas défavorable car ils recevront Anglais et Irlandais. Leur déplacement le plus risqué aura pour cadre le Stade de France. Ce rendez-vous, exceptionnellement placé un vendredi soir (NDLR : le 27 février), constituera un des sommets de l'épreuve car les deux formations se sont adjugé à parts égales les quatre précédentes éditions.
La saison passée, et pour son premier tournoi des six nations, Marc Lièvremont avait lancé énormément de nouveaux joueurs. Dès la tournée d'automne, le filet s'est resserré. « Un tournoi réussi est un tournoi gagné », affirme Lièvremont. Un objectif qui passe par de réels progrès sur le gazon. « Je suis assez confiant, avance Lièvremont. Toute la saison 2008, ce groupe n'a jamais galvaudé ses valeurs et il a affiché une progression sur les fondamentaux, la compréhension du projet de jeu. J'ai le sentiment que le groupe est beaucoup plus homogène, plus mûr. Il y a donc beaucoup d'attente de notre part pour qu'il se lâche et montre son potentiel. »
Reste que comme chaque année impaire, les tricolores ont un parcours jalonné de trois déplacements dont deux dans deux points chauds que sont Dublin et Twickenham.
La visite en Irlande servira de révélateur. « Des Irlandais, on attend toujours mieux, et le meilleur par rapport à leur potentiel », note Lièvremont. Le XV du Trèfle n'a plus gagné la compétition depuis 1985. Cela paraît assez incroyable au regard de ses talents individuels et de la cohésion de son effectif formé autour de deux provinces dont l'une - le Munster - domine l'Europe depuis trois saisons.
De son côté, l'Angleterre est encore en reconstruction sous la houlette du sourcilleux Martin Johnson, le capitaine emblématique du titre mondial en 2003. Mais le temps presse, car la pression est montée autour du XV de la Rose après ses trois lourdes défaites automnales face aux trois cadors du Sud. Les Anglais veulent marquer les esprits dès le match inaugural et la réception de l'Italie.
« Il faut retrouver l'étincelle. On vient de perdre trois matches d'affilée, c'est donc une nécessité de bien démarrer le tournoi, assure Johnson. Nous avons plus d'expérience qu'il y a quatre ou cinq mois, mais il va falloir aussi prouver que l'on est capable de jouer un meilleur rugby qu'à l'automne. »
Enfin, Écossais et Italiens ont pris, ces dernières années, l'habitude de fermer la marche. En 2008 c'était l'Italie, en 2007, l'Écosse. Mais les deux nations espèrent toujours montrer, du moins par intermittence, qu'elles peuvent se hisser au niveau des autres.
« Le tournoi est toujours aussi magique. C'est encore difficile cette année de faire des pronostics et parfois les attentes sont déçues », note Marc Lièvremont, l'entraîneur du XV de France dont l'équipe entamera la compétition par un difficile voyage en Irlande, demain après-midi.Tenant du titre, le pays de...

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