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Économie - Marché de l’immobilier

23 projets résidentiels au centre-ville

Le centre-ville de Beyrouth est un micromarché où le m2 bâti est le plus cher du pays. Il faut tabler au minimum sur un prix de départ de 5 250 à 6 000 dollars le m2, c'est-à-dire qu'il est pratiquement impossible de trouver un logement neuf à moins d'un million de dollars.
À ce jour, il y a une vingtaine de projets résidentiels en construction. Cela représente environ 920 logements pour une surface résidentielle de 400 000 m2. Les taux de ventes sont globalement bons. Naturellement, il y a des contrastes d'un projet à un autre mais la majorité des appartements sont vendus avant la fin de la construction.
La crise du marché immobilier actuel a naturellement affecté la commercialisation des appartements haut de gamme du centre-ville. Toutefois, bien que les demandes existent, les transactions sont limitées, les clients restent toujours prudents dans l'attente d'une correction des prix. Pourtant dans ce climat d'accalmie, un important promoteur local n'a pas hésité à investir plusieurs dizaines de millions de dollars (sur la base d'une incidence foncière de 3 000 dollars le m2 sans les balcons et avec, sans aucun doute, des facilités de payement) dans l'achat d'une large parcelle à Minet el-Hosn. Le projet, qui ne devrait pas être livré avant 2013, séduit déjà les investisseurs toujours à l'affût de bons placements où les premiers versements sont très avantageux. Néanmoins, si les spéculateurs sont de plus en plus nombreux au centre-ville, les projets s'adressent principalement à des résidents locaux et étrangers.
Le front de mer est réservé aux tours pouvant atteindre plus de 30 étages dominant la baie du Saint-Georges. Les prix demandés atteignent des sommets, jusqu'à 15 000 dollars le m2. Autre record, c'est la plus forte concentration de grands appartements (jusqu'à 1 800 m2). Les produits attirent les plus grosses fortunes locales et expatriées, l'élite syrienne et les ressortissants des pays du Golfe.
Dans la continuité de Minet el-Hosn, la nouvelle zone du Normandy a un potentiel considérable. Il est incontestable que ce quartier sera - d'ici 10 à 15 ans - le plus prestigieux de Beyrouth. Un urbanisme parfaitement maîtrisé et planifié produira un paysage séduisant composé d'un vaste jardin public, d'une promenade littorale, de larges avenues et d'une multitude d'immeubles de luxe (résidentiels, bureaux, hôteliers).
En contrebas de la colline du Sérail, Wadi Abou Jmil s'affirme comme une adresse ultrarésidentielle. Petites rues, jardins, villas et complexes résidentiels, le secteur veut devenir une zone à part au centre-ville : un village élitiste et sécurisé. Wadi Abou Jmil compte trois complexes fermés. À chaque fois, le concept est très similaire : six à sept immeubles indépendants peu élevés, des espaces verts et différentes tailles d'appartements. Les prix de départ y oscillent entre 5 500 et 6 000 dollars le m2. La clientèle est exclusivement locale. La région ne séduit pas les ressortissants du Golfe qui préfèrent le front de mer.
Parallèlement, les projets se multiplient dans les quatre coins du périmètre de Solidere dans les secteurs Foch, Saifi Village, place des Martyrs et avenue du Parc. Les unités y varient de 200 à 400 m2.

 

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910

Le centre-ville de Beyrouth est un micromarché où le m2 bâti est le plus cher du pays. Il faut tabler au minimum sur un prix de départ de 5 250 à 6 000 dollars le m2, c'est-à-dire qu'il est pratiquement impossible de trouver un logement neuf à moins d'un million de dollars.À ce jour, il y a une vingtaine de projets...
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