Des militaires libanais déployés en 2024. Mohammad Yassine/L’Orient-Le Jour
Perçue comme une libération de l’« État policier » au Liban et saluée en tant que « victoire pour les droits de l’homme », la décision du Premier ministre libanais Nawaf Salam d’ordonner l’annulation des « listes noires » utilisées par les services sécuritaires en dehors de tout cadre judiciaire reste, un mois plus tard, floue. Bien que les organes sécuritaires aient été notifiés de cette décision, « il est encore tôt pour évaluer son application », affirme à notre publication l’avocate Fida’ Abdellatif qui défend depuis des années des clients victimes de ces notices. Que sont au juste ces « listes noires » et comment leur annulation se concrétise-t-elle ? L’Orient-Le Jour fait le point.Les « documents d’interpellation » et les « listes de soumission » remontent à l’époque de l’occupation syrienne du Liban (1990-2005). Ces pratiques, qui...
Perçue comme une libération de l’« État policier » au Liban et saluée en tant que « victoire pour les droits de l’homme », la décision du Premier ministre libanais Nawaf Salam d’ordonner l’annulation des « listes noires » utilisées par les services sécuritaires en dehors de tout cadre judiciaire reste, un mois plus tard, floue. Bien que les organes sécuritaires aient été notifiés de cette décision, « il est encore tôt pour évaluer son application », affirme à notre publication l’avocate Fida’ Abdellatif qui défend depuis des années des clients victimes de ces notices. Que sont au juste ces « listes noires » et comment leur annulation se concrétise-t-elle ? L’Orient-Le Jour fait le point.Les « documents d’interpellation » et les « listes de soumission » remontent à l’époque de...
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11 h 09, le 05 juillet 2025