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Nos Lecteurs ont la Parole

L’âme du noir

Les ténèbres du cœur sont comme un abîme insondable, où l’âme se perd dans une mer sans fin, à la recherche d’un phare lointain. Là, l’esprit se heurte à des vagues invisibles, des marées changeantes qui ne laissent que des traces éphémères sur la surface. Chaque mouvement intérieur devient une tempête silencieuse, chaque désir un navire qui glisse, porté par des courants imprévisibles. L’ombre qui entoure ces eaux profondes est le reflet des luttes invisibles de l’âme, un océan vaste et insondable, où il est parfois difficile de distinguer l’horizon.

Les désirs qui habitent ce cœur agité sont comme le vent qui fait souffler les voiles d’un vaisseau en mer. On se laisse emporter par la force de ces impulsions, sans savoir exactement où elles nous mènent. Ce souffle mystérieux, tel un souffle d’écume, fait tanguer la barque de l’existence, rendant chaque instant plus instable. Mais l’on persiste à voguer, comme un capitaine qui se fait guide de son propre destin, tout en cherchant sans cesse un point d’ancrage, une destination qui semble toujours s’éloigner à mesure qu’on avance.

Dans les profondeurs de cet océan intérieur, des vagues s’élèvent, brisées et déformées par des forces cachées. On cherche la terre ferme, mais tout semble inerte et lointain, presque irréel. Les courants qui traversent cette mer intérieure sont impitoyables, changeants et souvent inattendus. Une mer calme peut se transformer en tempête sans crier gare, et les doutes viennent troubler l’eau claire des rêves. La navigation devient alors une quête pour retrouver un équilibre, une route stable au milieu de cette tourmente.

L’eau, tout en étant source de vie, peut également être celle qui engloutit tout sur son passage. Dans ce vaste océan du cœur, chaque aspérité, chaque perte, est comme une vague qui emporte un peu plus de l’essence même de l’existence. Il faut alors apprendre à plonger sous la surface, à chercher un calme fragile au-delà des vagues de l’angoisse. Chaque tentative de redresser le navire devient un acte de foi, un espoir qu’une brise plus douce viendra apporter la paix intérieure, mais la mer reste implacable dans sa grandeur.

À mesure que l’on s’enfonce dans cet espace aquatique, les repères s’effacent. Les étoiles, autrefois guides fiables, semblent se cacher derrière des nuages noirs. Pourtant, dans cette obscurité, il existe une forme de beauté, presque mystique, où l’obscurité et la lumière se mêlent. Les vagues sont des métaphores du temps qui passe et de l’inexorable montée des désirs, et c’est dans l’interstice de ces forces opposées que l’on trouve parfois des instants de calme. Les rivages ne sont jamais définitivement atteints, et il y a dans cette quête une poésie qui surgit, telle la houle sous un ciel orageux.

Finalement, au cœur de cette mer intérieure, les ténèbres se transforment en une lumière nouvelle, faible mais persistante. Ce n’est pas une lumière flamboyante, mais celle d’une luciole qui brille dans la nuit. Chaque vague, chaque tourbillon, finit par se dissiper, et l’âme, bien que marquée, trouve son équilibre dans la mer infinie de ses contradictions. Les ténèbres du cœur ne sont plus qu’un voile à travers lequel on perçoit la beauté complexe et fragile de l’existence, une mer intérieure où, finalement, chaque tempête révèle une part de vérité cachée.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Les ténèbres du cœur sont comme un abîme insondable, où l’âme se perd dans une mer sans fin, à la recherche d’un phare lointain. Là, l’esprit se heurte à des vagues invisibles, des marées changeantes qui ne laissent que des traces éphémères sur la surface. Chaque mouvement intérieur devient une tempête silencieuse, chaque désir un navire qui glisse, porté par des courants imprévisibles. L’ombre qui entoure ces eaux profondes est le reflet des luttes invisibles de l’âme, un océan vaste et insondable, où il est parfois difficile de distinguer l’horizon. Les désirs qui habitent ce cœur agité sont comme le vent qui fait souffler les voiles d’un vaisseau en mer. On se laisse emporter par la force de ces impulsions, sans savoir exactement où elles nous mènent. Ce souffle mystérieux, tel un souffle...
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