Des véhicules attendent dans la circulation alors que les gens sortent de Téhéran par une artère de l'ouest de la ville, le 15 juin 2025. Photo AFP/ATTA KENARE
Plus de 700 étrangers, originaires d'une quinzaine de pays, ont été évacués d'Iran vers l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis le début des frappes israéliennes contre le territoire iranien, ont annoncé mardi les autorités à Bakou et à Erevan.
« Depuis le début de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran, plus de 600 citoyens de 17 pays, dont 40 citoyens azerbaïdjanais, ont été évacués via l'Azerbaïdjan », a déclaré à l'AFP un responsable azerbaïdjanais ayant requis l'anonymat.
Les personnes évacuées, notamment des Américains, des Russes, des Allemands, des Espagnols, des Italiens et des Chinois, « ont traversé la frontière via le poste frontière d'Astara » (sud-est), a-t-il précisé.
La ville d'Astara est située à environ 500 kilomètres de Téhéran en voiture, sur la côte de la mer Caspienne.
Une exception « provisoire »
Ces ressortissants étrangers sont redirigés vers l'aéroport international de Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, avant de partir pour leurs pays respectifs.
Les frontières terrestres de ce pays caucasien sont fermées depuis la pandémie de Covid en 2020 mais Bakou a pris la décision d'accorder « provisoirement » une exception face aux frappes israéliennes contre l'Iran, « au regard du besoin d'évacuation », selon cette même source.
L'Inde a procédé à l'évacuation de 110 de ses citoyens d'Iran vers l'Arménie, a de son côté dit à la presse la porte-parole de la diplomatie arménienne, Ani Badalyan.
La Pologne a pour sa part annoncé mardi évacuer de son ambassade à Téhéran « le personnel dit +non-essentiel+ », qui doit passer « par Bakou ».
La veille, le Turkménistan, l'un des Etats les plus fermés du monde, avait affirmé avoir permis le passage par son territoire d'environ 120 personnes évacuées d'Iran, principalement des ressortissants des pays d'Asie centrale.
« Faciliter le retour » des Iraniens
Parallèlement, l'ambassadeur iranien en Arménie, Mehdi Sobhani, a assuré mardi que « de nombreux citoyens iraniens qui se trouvaient auparavant en Turquie et en Russie » étaient « rentrés en Iran via l'Arménie », malgré les hostilités.
« Des efforts sont en cours pour faciliter le retour des citoyens iraniens en dépit des annulations de vols », a ajouté au cours d'une conférence de presse à Erevan ce diplomate, dont les propos étaient traduits en arménien.
Israël procède depuis le 13 juin à des frappes sans précédent contre l'Iran avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de la bombe atomique, ce dont Téhéran nie avoir l'ambition.
L'Iran a répliqué à de multiples reprises à ces attaques.
Plus de 700 étrangers, originaires d'une quinzaine de pays, ont été évacués d'Iran vers l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis le début des frappes israéliennes contre le territoire iranien, ont annoncé mardi les autorités à Bakou et à Erevan.« Depuis le début de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran, plus de 600 citoyens de 17 pays, dont 40 citoyens azerbaïdjanais, ont été évacués via l'Azerbaïdjan », a déclaré à l'AFP un responsable azerbaïdjanais ayant requis l'anonymat.Les personnes évacuées, notamment des Américains, des Russes, des Allemands, des Espagnols, des Italiens et des Chinois, « ont traversé la frontière via le poste frontière d'Astara » (sud-est), a-t-il précisé.La ville d'Astara est située à environ 500 kilomètres de Téhéran en voiture, sur la côte de la mer...