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Lifestyle - LeWeekender

Une Ford T à Gemmayzé, une Miss après sa couronne et la remontada de la pop arabe : le Weekender

Cette semaine, découvrez aussi cette pièce à succès qui devait être montée et jouée à Beyrouth, et rencontrez Charlotte Gainsbourg, en toute intimité.

Une Ford T à Gemmayzé, une Miss après sa couronne et la remontada de la pop arabe : le Weekender

Illustration Jaimee Lee Haddad / L'Orient Le Jour

Comme un comique de répétition. Attablée face à mes amis dans un bar de Beyrouth, j’essaie de retenir cette remarque mi-bateau mi-crise existentielle qui revient chaque année à l’approche de l’été. La digue rompt : « Déjà, le mois de juin ? Mais pourquoi tout passe si vite !? ». Sur les visages, autour de moi, je lis aussi cet air faussement sidéré. Comme chaque année à l’approche de l’été… 

Si au fil du temps, je continue de poser la question, je n’attends plus de réponse. Je préfère célébrer avec vous, cette semaine, la beauté et la richesse du temps qui passe avec cette sélection, hors de l’actualité, d’articles de nos journalistes.

Bonne lecture !


Quand une photo dit le basculement du Liban entre mémoire ottomane et modernité

Dans Gemmayzé, on se déplace encore à pied ou en calèche. Ce jour-là, le choc a dû réveiller ce quartier endormi dans la torpeur d’un début d’après-midi : une Ford T a dévié sa course et heurté un poteau électrique. Ceci n’est pas qu’un banal accident. C’est un instant de vertige entre deux mondes. Un Levant qui trébuche sur la modernité. Et cette modernité, à Beyrouth, porte alors le nom de Charles Corm. Georges Boustany s’est plongé dans cette photo tirée de sa collection et vous conte son histoire.

Charlotte Gainsbourg : Les regrets, la provoc' et le deuil impossible de Serge et Jane

Plus que la fille de ses illustres parents, l’actrice césarisée et récompensée à Cannes est revenue cette année sur la Croisette pour défendre plusieurs projets, tant au cinéma que sur les plateformes de streaming. À cette occasion, Charlotte Gainsbourg a évoqué, avec Karl Richa, ses souvenirs d'enfance et sa relation avec sa mère, entre autres.

Samia Sandri, la Callas du Liban

Sa vie commence dans une famille érudite où la liberté d’expression, la création et l’exigence sont les valeurs premières. Sa vie commence aussi entre les roches et les pins, là où elle chante dès toute petite. La vie de Samia Sandri, sa fille, Sylviane Moukheiber, en raconte les étapes dans un nouvel ouvrage de la collection « Figures musicales du Liban ». Georgia Makhlouf en fait la critique littéraire.

« C’est trop nawré, j’adore ! » : le retour en force de la pop arabe dans les nuits de Beyrouth

Alors que les nuits orientales de la capitale changent de visage et de réputation, le Club Heshik Beshik se construit une place de marque. Connu pour interpréter un large répertoire de tubes pop libanais et arabes des années 90 et du début des années 2000, il a réussi à toucher la corde sensible de la nostalgie... Et d'autres le suivent. Marguerita Sejaan est allée danser sur la piste et vous relate l'ambiance.

Nada Koussa, une Miss Liban à l’écoute

Nada Koussa devra, dans un futur proche, se séparer de la couronne et passer le flambeau. Mais l'héritage de son expérience en tant que Miss Liban survivra à la fin de son règne. Car au cours de cette année, la psychologue clinicienne a « pris en maturité », et surtout, a réussi à sensibiliser un public plus large sur les causes qui lui tiennent à cœur. Entre deux photoshoot, Béchara Maroun l'a rencontrée.

« Journée de noces chez les Cromagnons », la pièce qui aurait dû être montée et jouée à Beyrouth

Au printemps 2024, Journée de noces chez les Cromagnons aurait dû être montée puis jouée à Beyrouth, au théâtre Monnot. C'est finalement à Paris qu'on peut la voir en ce moment, alors que la troupe a été contrainte de quitter le Liban à la suite d’intimidations et de menaces. Malgré tout, le succès reste immense. Plongée dans « l’épaisseur de l’histoire », avec Joséphine Hobeika.

Sophie Bessis : La notion de « civilisation judéo-chrétienne » est une supercherie

« Civilisation judéo-chrétienne »… Que veut vraiment dire cet « agrégat sémantique », devenu très en vogue ? Pas grand-chose dans son contenu. Mais politiquement, la notion de « civilisation judéo-chrétienne » porte une mission implicite : délester l’Europe du poids de son histoire en matière d’antisémitisme et à intégrer Israël en Occident dans un esprit d’opposition au monde arabo-musulman. Tel est le propos de l'historienne et intellectuelle Sophie Bessis, qui a répondu aux questions de Soulayma Mardam Bey.

Comme un comique de répétition. Attablée face à mes amis dans un bar de Beyrouth, j’essaie de retenir cette remarque mi-bateau mi-crise existentielle qui revient chaque année à l’approche de l’été. La digue rompt : « Déjà, le mois de juin ? Mais pourquoi tout passe si vite !? ». Sur les visages, autour de moi, je lis aussi cet air faussement sidéré. Comme chaque année à l’approche de l’été… Si au fil du temps, je continue de poser la question, je n’attends plus de réponse. Je préfère célébrer avec vous, cette semaine, la beauté et la richesse du temps qui passe avec cette sélection, hors de l’actualité, d’articles de nos journalistes.Bonne lecture !Quand une photo dit le basculement du Liban entre mémoire ottomane et modernitéDans Gemmayzé, on se déplace encore à pied ou en calèche. Ce...
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