
La délégation libanaise lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, au Brésil, en 2016. Pedro Ugarte/AFP
Quelques semaines après les élections différées de deux présidents du même Comité olympique libanais (COL), la saga sportive continue. Le 14 mai, en amont d'une assemblée élective annoncée le 16 mai, Jihad Salamé est élu président du COL lors d'élections ne réunissant pas l'intégralité des présidents de fédérations ni de membres du comité exécutif. Le résultat de ce scrutin du 14 mai n'est pas reconnu par le Comité international olympique (CIO), ni par le Comité olympique asiatique (COA). Le 16 mai, l'assemblée élective réélit Pierre Jalkh. Reconnu par le CIO et le COA par le biais d'un courrier officiel en date du 22 mai, ce résultat est contesté par les votants du comité du 14 mai. Les deux parties contestent par ailleurs leur légitimité mutuelle par le biais de la reconnaissance de certaines fédérations sportives et donc de leur droit à voter. Le Liban sportif court ainsi le risque, en ayant deux comités olympiques nationaux, de ne pas être représenté lors des prochains Jeux olympiques.
Le 30 mai, dans un communiqué officiel, la ministre de la Jeunesse et des Sports, Noura Bayrakdarian, affirme que « la session du 14 mai est conforme » alors que « le comité élu le 16 mai ne remplit pas les conditions légales ». La ministre poursuit sa déclaration en reconnaissant officiellement le comité présidé par Jihad Salamé. Le 3 juin, ledit comité remercie dans un communiqué les autorités libanaises pour la reconnaissance de leur résultat et déclare entreprendre des mesures légales pour récupérer les locaux, les biens et les comptes bancaires du COL. Le texte indique également que le comité présidé par Pierre Jalkh, « ainsi que toutes les décisions et correspondances émanant de ce comité sont considérés comme illégitimes, illégaux, annulés et sans effet ».
Le Liban dispose donc de deux comités olympiques nationaux : le premier, du 14 mai présidé par Jihad Salamé, est reconnu par les autorités libanaises ; le second, du 16 mai présidé par Pierre Jalkh, est reconnu à l'international par le CIO et le COA. Des fédérations ayant voté le 14 mai pourraient en outre être sanctionnées par le CIO par le biais de suspension aux Jeux olympiques, comme celle du basket. Si les deux comités élus ne finissent pas par se mettre d’accord, « le Liban pourrait être privé de Jeux olympiques », avait déjà prévenu au mois de mai un ancien membre du COL.
Cinéma sportif ou cinéma culturel ou cinéma des festivals ou cinéma de l’éducation ou «au choix » mais le plus important le CINÉMA POLITIQUE , partout ça sent les toilettes . DÉGOÛTANT
19 h 35, le 16 juin 2025