Critiques littéraires

L’image du mois

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© Joe Kesrouani

Il a aimé Beyrouth. Et beaucoup d’autres choses... qu’il a généreusement partagées, en son et en image. Joe Kesrouani est retourné à ses rêves. Les sons se sont envolés. Restent ses images, peintes ou prises sur le vif. Son Dizzy Gillespie trônant au-dessus du comptoir du Zinc a observé le renouveau de la vie nocturne beyrouthine des années 90. Ses nombreux portraits d’artistes et de créatifs ont été utilisés à de multiples reprises pour illustrer des publications. On pense à celui d’Etel Adnan que Joe nous permettait d’utiliser dans ces colonnes. Plus tard, quand la félicité et l’esprit de la fête qui animaient les années d’après-guerre se sont transformés en foire d’empoigne mercantile, Joe a pris un peu de hauteur, a tourné son regard vers les montagnes tout en continuant d’observer sa ville de haut ou de loin. En son souvenir, on retiendra cette vue d’un Beyrouth sous les nuages, entre deux tempêtes, sombre mais vaillante. Ou l’inverse.


Il a aimé Beyrouth. Et beaucoup d’autres choses... qu’il a généreusement partagées, en son et en image. Joe Kesrouani est retourné à ses rêves. Les sons se sont envolés. Restent ses images, peintes ou prises sur le vif. Son Dizzy Gillespie trônant au-dessus du comptoir du Zinc a observé le renouveau de la vie nocturne beyrouthine des années 90. Ses nombreux portraits d’artistes et de créatifs ont été utilisés à de multiples reprises pour illustrer des publications. On pense à celui d’Etel Adnan que Joe nous permettait d’utiliser dans ces colonnes. Plus tard, quand la félicité et l’esprit de la fête qui animaient les années d’après-guerre se sont transformés en foire d’empoigne mercantile, Joe a pris un peu de hauteur, a tourné son regard vers les montagnes tout en continuant d’observer sa ville...
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