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Culture - Sortir à Beyrouth

Danse contemporaine et performances éclectiques à Beyrouth : le studio Amalgam fête ses 10 ans

La soirée de clôture, le 14 juin, offre un événement artistique singulier qui prendra vie dans un lieu hors du commun : une ancienne usine de fer désaffectée situé secteur La Quarantaine.

Danse contemporaine et performances éclectiques à Beyrouth : le studio Amalgam fête ses 10 ans

L’usine désaffectée de la Quarantaine où auront lieu les performances du 14 juin du studio Amalgam. Photo Haig Melikian.

Situé au cœur de la capitale libanaise, le studio Amalgam voit le jour en 2015 sous l’impulsion de Yara Boustany, artiste multidisciplinaire, chorégraphe et danseuse formée en Espagne et aux Pays-Bas. De retour au Liban, elle ressent le besoin de concevoir un espace de rencontres et d’échanges à Beyrouth, un lieu où des artistes de tous horizons peuvent se retrouver pour créer.

« Le paysage artistique et culturel libanais accorde peu de place à ce genre de performances alternatives. Sortir des scènes commerciales, c’est aussi permettre à des artistes en quête d’espaces singuliers de s’exprimer », confie Yara Boustany. Rejointe par la metteuse en scène Racha Baroud en 2019, puis par Farah Naboulsi, responsable de production, en 2022, elles forment à elles trois le noyau dur de cette initiative. Celle-ci est devenue, au fil des années, un véritable archipel artistique où se succèdent ateliers, recherches, cours, festivals et collaborations internationales.

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Cet espace indépendant pour les arts performatifs se tisse autour du mouvement, de la danse contemporaine et du théâtre physique, et c’est précisément ce que la programmation des 10 ans d’existence d’Amalgam propose cette année. Avec, jusqu’au 14 juin : des projections de films et documentaires sur la danse (au Metropolis et à Barzakh), des conférences, des ateliers et des performances. La soirée de clôture, qui se tiendra donc le 14 juin, offre un événement artistique singulier qui prendra vie dans un lieu hors du commun : une ancienne usine de fer désaffectée (situé secteur La Quarantaine), partiellement détruite par la double explosion au port, autrefois église, aujourd’hui espace à ciel ouvert « où les murs portent encore les stigmates du temps », raconte Racha Baroud. 

Ce décor brut crée une toile de fond atypique où deux performances seront, entre autres, présentées pour la toute première fois ce soir-là. Il s’agit d’abord de Plastispheres, dirigée par la chorégraphe Yara Boustany, une performance qui est l’aboutissement de deux mois de recherches collectives intenses et de croisements artistiques inédits. Ensuite Restless Sun, qui rassemble huit artistes issus de disciplines diverses – danse, théâtre, musique, arts visuels. Puis un concert de musique indienne, un spectacle de danse orientale et une finale en DJ Sets (Pöleyt et Bakisa). Comme point de départ, une thématique commune : la « célébration et le rituel» dans toutes leurs résonances. Célébrer, sous toutes les formes possibles, comme une ponctuation de la vie, un souffle collectif. Cette soirée, résolument multidisciplinaire, estompera les frontières de l’art pour laisser place à l’expérimentation transversale et à l’émotion. 

Enfin, avec des soirées aux entrées libres et d’autres à des prix très abordables, créer au Liban, aujourd’hui, relève de la persévérance et du collectif. Alors si vous le désirez, vous pouvez contribuer à cette aventure via une cagnotte sur place ou en ligne sur le lien suivant : https://www.gofundme.com/f/support-the-10year-anniversary-of-studio-amalgam

Situé au cœur de la capitale libanaise, le studio Amalgam voit le jour en 2015 sous l’impulsion de Yara Boustany, artiste multidisciplinaire, chorégraphe et danseuse formée en Espagne et aux Pays-Bas. De retour au Liban, elle ressent le besoin de concevoir un espace de rencontres et d’échanges à Beyrouth, un lieu où des artistes de tous horizons peuvent se retrouver pour créer.« Le paysage artistique et culturel libanais accorde peu de place à ce genre de performances alternatives. Sortir des scènes commerciales, c’est aussi permettre à des artistes en quête d’espaces singuliers de s’exprimer », confie Yara Boustany. Rejointe par la metteuse en scène Racha Baroud en 2019, puis par Farah Naboulsi, responsable de production, en 2022, elles forment à elles trois le noyau dur de cette initiative. Celle-ci est...
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