Des employés de l'ONU sur le site d'une frappe israélienne sur un dépôt de l'Unrwa servant de refuge à des déplacés, à Jabalia, le 10 mai 2025. Photo AFP /BACHAR TALEB
« Si maintenant, la moitié des otages sont libérés et que nous n'avons pas à gérer les phases de libération à chaque fois, alors nous sommes prêts à discuter », a indiqué un responsable israélien au Haaretz.
Comme l’a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après que le Hamas a annoncé dimanche qu’il relâcherait lundi l’otage israélo-américain Edan Alexander, cette libération ne sera pas considérée comme un cessez-le-feu par le gouvernement israélien. « Il ne s'agit pas d'un cessez-le-feu, mais d'un arrêt des efforts de reconnaissance dans la zone où la libération aura lieu », a commenté le responsable à propos de l'ordre émis par l’état-major israélien de mettre en pause les activités militaires à Gaza à partir de midi, afin de pouvoir récupérer le soldat de 21 ans, selon plusieurs médias israéliens.
Le mouvement palestinien a par ailleurs assuré qu’il remettra le captif sans aucune « cérémonie de libération », comme il avait l’habitude de le faire en marge des échanges de prisonniers organisés lors des deux trêves conclues depuis le 7 octobre.
« Nous comprenons qu'Edan Alexander est la dernière monnaie d'échange dont dispose le Hamas pour mettre fin à l'opération militaire ‘Les Chariots de Gédéon’ », nom donné à l'expansion de l'offensive israélienne à Gaza adoptée le 5 mai par Tel-Aviv, prévoyant une « conquête » et une occupation à long terme de l’enclave palestinienne. « C’était le seul moyen d'amener les Américains dans une situation où ils nous obligeraient à arrêter l'opération », a conclu le responsable.